Touché, coulé pour le CP Fleurier!

Rude, compliquée, intense, enrichissante et parfois captivante : la saison 2023/24 du CP Fleurier ne saurait se résumer à l’aide d’un seul qualificatif. Une chose est sûre, les Fleurisans ne sont pas parvenus à amortir le choc de la toujours très compliquée première année qui suit une promotion. La défaite de samedi soir passé contre Interlaken (6-3) n’a fait que confirmer ce qui se dessinait depuis quelques mois déjà : Fleurier était « un peu trop court » pour réussir à se maintenir en 1^re ligue cette saison. Le club coule donc en 2^e ligue, une année après avoir obtenu son ascension sur tapis vert.

Combatifs mais inexpérimentés

Bien que souvent de qualité, les renforts engagés à l’intersaison n’ont pas été suffisants pour combler intégralement l’écart qui sépare la 2^e de la 1^re ligue du hockey suisse. Peut-être a-t-il manqué deux joueurs d’expérience ? Peut-être a-t-il manqué un peu de mental pour éviter les longues séries de défaites et se relever plus rapidement après des désillusions sur la glace ? Peut-être… un peu des deux ! Une chose est sûre, il a rarement manqué de combativité et d’esprit d’équipe mais c’est malheureusement insuffisant à ce niveau.

Le CP Fleurier 2023/24 dit adieu à son public

Pour l’heure, et avant de songer à la saison prochaine en deuxième ligue, Fleurier doit disputer un dernier match « pour beurre » à domicile, ce 16 mars (17 h 30, contre Delémont). « Nous jouons à fond jusqu’au bout pour remercier la fidélité de tous ceux qui nous ont soutenus au cours de cet exercice. La déception de cette relégation est énorme. C’est difficile mais nous sommes déjà portés sur 2024/25. Nous allons faire en sorte de monter un groupe très compétitif pour ‹ jouer devant › en 2^e ligue et envisager, pourquoi pas, un retour en 1^re ligue le plus rapidement possible. Moi je suis encore sous contrat pour au moins trois ans et je serai toujours là bien sûr. Le comité m’a toujours montré son soutien et sa confiance et je le remercie pour cela. Et le plus important : j’aime ce club et je fais les choses avec amour et passion », dépose Nicolas Motreff avec la même combativité que son équipe. Touché, coulé… mais pas mort !

Kevin Vaucher