2e ligue
Les Fleurisans gagnent sans se balader
Fleurier – Vendlincourt 3-2 (2-0, 1-1, 0-1). Les étoiles du Courrier : *Pelletier **Deruns
***Marthaler.
Le CP Fleurier (2e du classement) recevait, vendredi dernier, le HC Vendlincourt pour sa septième partie de la saison dans le championnat de 2e ligue. Jusqu’ici, des défaites fleuve avaient sanctionné successivement Le Locle, Young Sprinters, et Franches-Montagnes lors de leurs venues au Val-de-Travers. Les Jurassiens (7e) semblaient être une nouvelle victime toute désignée avant le combat. Mais il n’en a rien été. La faute à une trop grande indiscipline et à un jeu plus minimaliste qu’à l’accoutumée. En cause aussi, le style agressif sur le puck et rapide de leur adversaire qui a pu compter, en plus, sur un véritable mur dans les buts en la personne de Sven Moritz, un ancien « Fleurisan ».
Vingt et une « bonnes minutes »
Dès le départ, on a senti que la soirée n’allait pas ressembler aux précédentes, à domicile. Fleurier a eu du mal à matérialiser ses occasions. Mais les joueurs de Nicolas Motreff ont malgré tout bien géré le début de rencontre. Ils gagnaient 3-0 après 21 minutes écoulées. Mais la suite de la partie fut plus compliquée. Bonne nouvelle pour les spectateurs : il y a enfin eu du suspense sur la glace de Fleurier. Mauvaise nouvelle pour eux : les « démolisseurs » vallonniers allaient leur montrer qu’ils savaient aussi jouer de façon moins assurée. Une première à domicile cette saison.
Un dernier tiers tendu
Les doutes sur l’issue positive de la rencontre se sont sérieusement renforcés à quinze tours d’horloge de la sirène finale, lorsque les Jurassiens sont revenus à une seule longueur des Fleurisans. Les « jaune et noir » sont passés à côté d’une situation de double supériorité numérique de près d’une minute peu de temps après. Ils doivent ce manque d’efficacité au moins autant à leur maladresse qu’au portier Sven Moritz qui est sorti gagnant de 39 des 42 duels avec ses anciens coéquipiers. Matteo Deruns a aussi sorti quelques réflexes de son « chapeau » pour ne rien arranger à la tachycardie qui guettait les 205 spectateurs. Ce fut dur mais c’est passé. Est-ce qu’on préfère pour autant les larges victoires 10-0 ou 13-1 ? Pas forcément car le public aime les émotions et il en a eu vendredi soir…
Kevin Vaucher