37 ans les séparent mais père et fille montent ensemble sur le ring !
Charlotte et Stéphane Le Droumaguet vivent à La Côte-aux-Fées. Le père de famille a 50 ans. « D’ailleurs, on ne dirait pas que tu es aussi vieux quand on te regarde », lui adresse plus ou moins adroitement sa fille de 13 ans. Chez eux, tout se passe comme ça : on parle cash, on vit à fond et surtout on va au bout des choses main dans la main. Il y a trois ans, lorsque Charlotte a glissé ses mains dans les gants de light-contact (de la « boxe douce ») au Boxing Club Val-de-Travers, son père en a automatiquement fait de même. Pas pour l’avoir à l’oeil mais pour partager d’autres types de moments ensemble. Charlotte et Stéphane ont peu à peu tissé une autre forme de relation sur le ring, en s’échangeant des coups de poings en lieu et place des coups de mains habituels. Concrètement, comment ça se passe quand vous entrez sur le ring ensemble, est-ce que vous avez une certaine retenue ou pas du tout ?
Un parcours de vie atypique
Le parcours de Stéphane Le Droumaguet montre que tout peut se construire à n’importe quel moment dans la vie. Avant d’avoir une pratique aussi régulière du sport, il a longtemps été en surpoids. « Jusqu’au jour où j’ai eu un déclic salvateur. Aujourd’hui, le sport est un grand facteur d’équilibre dans ma vie. » L’homme de 50 ans a aussi trouvé le point de stabilité dans sa vie professionnelle, il travaille auprès de la Fondation Ressources qui soutient des personnes marginalisées à la Côte-aux-Fées. Un environnement totalement différent de ce qu’il a pu vivre précédemment lorsqu’il voyageait à travers la Suisse, et d’autres pays, pour le compte d’une grande chaîne d’hôtels de luxe. La trajectoire de Stéphane n’est pas sans interloquer sa fille Charlotte :
Découvrez le reportage complet demain dans le Courrier et vendredi sur ce site internet !
Kevin Vaucher