3e ligue
Engagement parfait, résultat frustrant
Môtiers – Kosova NE 0-2 (0-1)
Buchs ; Stoppa ; Berthoud, Python ; Cand, Choffat, Percassi, Mairy ; Tosato, Von Gunten, Hamam.
Les étoiles du Courrier : *Mairy **Buchs ***Cand
Défait par la lanterne rouge Helvetia le 5 mai (2-5), le FC Môtiers avait a priori du souci à se faire dimanche passé en accueillant l’une des meilleures formations de troisième ligue : Kosova NE. Le premier tir des joueurs de La Chaux-de-Fonds est tombé après 43 secondes de jeu seulement. Ce qui semblait confirmer que tout serait compliqué pour les Vallonniers. Mais les Môtisans ont pris un malin plaisir à faire mentir les prédictions !
Un « gros coup » à jouer
Bon, ne nous enflammons pas non plus. Les hommes de Jérémy Badertscher ont perdu la rencontre 0-2 à la suite des buts tombés en fin de chaque période. Mais disons-le aussi franchement : ils n’auraient rien volé en accrochant un point face à des adversaires fébriles et particulièrement nerveux. « Avec un arbitre un peu plus courageux sur certaines décisions, les événements du match auraient pu être tout autres », avance le coach de La Bergerie. Ses propos prouvent bien que son équipe n’est pas passée loin de réaliser un « gros coup ». C’est encore plus vrai qu’il était privé de plusieurs titulaires d’impact tels F. Tosato, Paganuzzi et Costa.
Le défi physique oui, les provocations non !
« Nous avons aligné deux joueurs de notre équipe de cinquième ligue. Je n’ai rien à reprocher à mes gars, si ce n’est le manque d’efficacité devant le but. » Tout est dit ! Les Vallonniers ont été exemplaires dans leur attitude. Ils n’ont pas eu peur de répondre au défi physique imposé par Kosova NE sans répondre aux provocations, signes flagrants du manque de sérénité actuel de cette équipe. « Même en jouant à sept contre onze, on doit battre une équipe pareille », s’emportait un Chaux-de-Fonnier en seconde mi-temps. Peu avant, le capitaine Xavier Stoppa avait manqué de peu la concrétisation d’un coup-franc idéalement placé. Admirables, les Môtisans ont tout tenté jusqu’au bout. En vain. « Le vent finira bien par tourner », conclut Badertscher. Avec un tel état d’esprit, la « tempête flingueur » semble effectivement pas très loin de s’abattre.
Kevin Vaucher