3e ligue
Le come-back manqué de Rattenni
Môtiers – Le Parc II 3-5 (2-1)
Buts : Racine, Tosato (2x).
Charmillot ; Percassi, Stoppa, Berthoud, Mairy ; Choffat T., Cand, Tosato L., Choffat L., Cirillo ; Tosato F.
Les étoiles du Courrier : *Racine **Berthoud ***L. Tosato
Vous en avez pris l’habitude maintenant. Dimanche passé, 10 heures : le FC Môtiers entrait sur son terrain de La Bergerie pour affronter son adversaire de la semaine (Le Parc II). La grand-messe du foot môtisan pouvait célébrer le dernier match de la saison 2023/24. Assuré de son maintien, Môtiers ne joue désormais plus que pour éventuellement gagner un ou deux rangs avant le dernier déplacement de la saison qui aura lieu ce dimanche dans le Val-de-Ruz.
Pas d’efficacité offensive, punition chaux-de-fonnière
Privé de plusieurs titulaires, Jérémy Badertscher avait fait appel à quatre joueurs de l’équipe de réserve dont l’emblématique portier Anthony Rattenni, tout juste remis de son effort de 2 h 44 sur les 16 kilomètres du Swiss Canyon Trail, quelques heures plus tôt. Son début de partie a été plutôt calme puisque ses coéquipiers ont rapidement mis le feu dans l’arrière-garde chaux-de-fonnière. Hélas, avec un criant manque d’efficacité, comme le relève le coach rouge et jaune (spoiler alert !). « L’analyse du match est assez simple, nous avons eu un gros manque de rendement dans le dernier geste. Et nous avons été punis pour ça. » Avant la punition, les Môtisans ont malgré tout maintenu l’espoir durant une mi-temps.
Un sale quart d’heure
Des réussites de Nathan Racine et de Frédéric Tosato leur permettaient de mener 2 à 1 à la pause. Puis, tout s’est enchaîné, très vite, trop vite, pour les flingueurs de La Bergerie. Après un beau double arrêt, le « revenant » Rattenni a vécu son sale quart d’heure. Ou devrait-on dire plutôt son sale tiers d’heure puisque Môtiers a concédé 4 buts – dont deux sur penalty – en l’espace de 20 minutes. Le portier vallonnier a bien retenu l’un des deux tirs au but mais ses coéquipiers, trop laxistes, n’ont pas été assez rapides pour dégager la balle avant que le rebond ne profite au tireur. Le résultat final peut sembler un brin sévère même si la démobilisation collective aperçue en seconde période ne pouvait logiquement pas déboucher sur une autre issue. « C’est un peu cruel, mais je salue quand même les efforts de nos quatre renforts du jour. Il faut apprendre de nos erreurs pour progresser », philosophait Jérémy Badertscher.
Kevin Vaucher