3e ligue
Môtiers déroule et passe devant Fleurier
Môtiers – Le Locle II 4-1 (4-0). Les étoiles du Courrier : *Mairy **Paganuzzi ***Stoppa
Le FC Môtiers n’a pas perdu son dernier dimanche. Les joueurs du duo Badertscher/Costa ont largement battu Le Locle II lors de leur dernière sortie grâce à une première période maîtrisée dans tous les secteurs de jeu. Même si on n’a pas eu l’impression qu’ils avaient besoin d’un coup de pouce, les événements du match ont bien aidé les Môtisans. Dès la troisième minute du duel, un Loclois a cru bon de s’emparer de la balle avec les mains dans les 16 mètres. Et l’arbitre a vu doublement rouge en renvoyant le joueur au vestiaire et en accordant un penalty aux locaux.
« Ça sert à quoi de continuer… »
En détente, Ludovic Tosato donnait donc très vite l’avantage aux siens. Il a rapidement été suivi par Grégory Paganuzzi (à la suite d’un rebond du gardien) et par Frédéric Tosato (sur coup franc). Les deux hommes se sont associés pour marquer le 4-0 quelques minutes plus tard. Après la première demi-heure, les flingueurs avaient fait le boulot et laissé derrière eux une nouvelle victime. L’avenir des « rouge du haut » s’est encore assombri, dans le ciel pourtant immaculé de bleu du Vallon, lorsqu’un second carton rouge leur a été sorti par l’arbitre qui ne leur a rien laissé passer. « Sérieusement, ça sert à quoi de continuer à jouer », demanda alors à son coach l’un des « flingués ».
Derby palpitant à venir contre Fleurier
Les Môtisans se sont alors beaucoup relâchés en seconde mi-temps, perdant de leur justesse de jeu et de leur efficacité. « Les conditions du match ont poussé mes joueurs à lever le pied et c’était prévisible. Je ne peux pas leur en vouloir. Personnellement, je suis content d’avoir pu faire jouer tout le monde tout en remplissant le contrat en empochant les trois points », lâche l’entraîneur Jérémy Badertscher. Ces trois unités permettent à Môtiers (6e) de repasser devant Fleurier pour un point, juste avant le derby entre les deux équipes de ce samedi (17 h 30, aux Sugits). C’est ce qu’on appelle avoir le bon timing pour faire monter le suspense et la pression !
Kevin Vaucher