5G au Signal et à Fleurier
état des lieux et appel à don
En mars 2020, 444 personnes ont signé une opposition collective contre le projet d’une nouvelle antenne 5G à Fleurier et 315 personnes en ont fait de même contre la modification des émetteurs au Signal. D’autres oppositions ont été déposées. Concernant la nouvelle antenne 5G à Fleurier : pas de nouvelle !
Pour le Signal, l’un des opérateurs (Salt) a rendu des observations dans une lettre-type adressée à tous les opposants. Chaque opposant avait 20 jours pour y répondre, ce que nous avons fait de manière étayée. Avant que le Canton ne close le dossier, les opérateurs peuvent encore formuler réponse. Ensuite, le Canton prendra une décision qu’il transmettra au Conseil communal, lequel devra alors décider d’accorder, ou non, le permis de construire.
Dans le cas où notre Conseil communal décidait de l’accorder, malgré les arguments de tous les opposants, malgré nos arguments développés sur près de 20 pages entre ceux de notre opposition collective et ceux de nos observations, nous aurions 30 jours pour faire recours. Nous sommes déterminés.
Le principe de précaution se doit d’être rigoureusement appliqué. Avec l’augmentation du rayonnement non ionisant dû à l’installation rapide et massive de la 5G, les impacts sur la santé humaine sont potentiellement délétères. Les risques sont conséquents. Nous ne sommes pas les seuls à le dénoncer.
Ce 25 juin, une association suisse constituée par plus de 1500 personnes, des médecins en majorité, a publié un communiqué de presse et une charte sur la téléphonie mobile et le rayonnement. Selon les médecins en faveur de l’environnement : « L’urgence est de mise pour la protection de la population, pas pour l’introduction de la 5G dont les effets sanitaires ne sont pas étudiés ». Voir sous www.aefu.ch
En connaissance de cause, nos élus-es communaux et cantonaux endossent de fait une responsabilité dans les décisions qu’ils doivent rendre.
Et si nos autorités défendaient réellement leurs administrés, les riverains, les enfants, les entreprises locales, les citoyens-ennes ?
Dans la procédure du Signal, nous sommes prêts à formuler des recours, quitte à devoir remonter jusqu’au Tribunal fédéral, pour contrer ce projet, faire entendre la voix citoyenne et tenter d’obtenir gain de cause sur la base d’une argumentation forte. La voie juridique est la seule possible.
Vu la mobilisation citoyenne de ce printemps dans nos villages, nous faisons un appel à don, pour rémunérer le cas échéant un-e avocat-e qui défendra notre cause commune et citoyenne. Chaque don sera remboursé si aucune procédure devait être engagée. Des dons anonymes peuvent également nous être adressés.
Pour soutenir notre démarche citoyenne, déterminée, vous pouvez verser votre don – mention « Don contre la 5G au Signal et à Fleurier », sur le compte IBAN CH23 8080 8009 5911 7364 4 – Banque Raiffeisen Neuchâtel et Vallées, au nom de Dominique Lamy, Rue du Pasquier 1, Fleurier, idéalement par virement, ceci afin d’éviter les frais en cas de versement en liquide. Chaque don versé comptera, petit ou plus grand.
Merci d’avance de votre confiance et de votre générosité.
D. Lamy, E. Cattin et S. Cattin
Interrogation
Le service des travaux publics de Val-de-Travers a entrepris une campagne de lutte contre la propagation des plantes invasives. Il a également inventorié une vingtaine de talus communaux présentant une valeur biologique élevée qui seront fauchés durant le mois d’août seulement lorsque les fleurs seront en graines.
Cette campagne en faveur de la biodiversité est salutaire et on ne peut que remercier le service des travaux publics.
Mais, malheureusement, il y a un mais ! En se baladant dans notre belle région, surtout en cette période de l’année, chacun peut admirer une multitude de fleurs différentes dont certaines, devenues rares, sont protégées. On n’ose donc pas en faire un bouquet mais on en cueille tout de même une de temps en temps ; on ne résiste pas…
C’est le cas, par exemple, des lys martagons, que nous trouv(i)ons au sud de Fleurier, en bordure de la route menant à La Font, en sortie de forêt. On en trouve (ou trouvait) également un peu plus haut, près de la cabane des bûcherons.
Il y a une dizaine de jours environ, certains lys mesuraient près de 50 cm et les boutons, bien gonflés, étaient prêts à s’ouvrir ; on ne pouvait pas ne pas les voir. Mais quelques jours plus tard, grosse surprise, tous les talus avaient été fauchés jusqu’à la cabane des bûcherons. Plus aucun lys martagon, tout avait été saccagé par les motofaucheuses alors que les autres années ces fauchages n’étaient entrepris qu’à partir de la mi-juillet.
Comment peut-on prétendre faire une action en faveur de la biodiversité et anéantir en même temps des dizaines et des dizaines de plantes protégées prêtes à fleurir ?
André Beuret, Fleurier