7 h 34 pour faire 100 bornes
La deuxième fournée – rafraîchie par le vent – des 100 kilomètres des Mines Réjouies sʼest tenue samedi au départ des Mines dʼasphalte. Pascal Rüeger a fait preuve dʼune régularité exceptionnelle pour sʼimposer au bout de douze boucles de 8.38 bornes avec un chrono de 7 h 34. Christian Fatton a réalisé un très bon 9 h 08, soit quinze minutes de mieux que sa femme Julia. Si deux abandons sont à signaler, notons encore les plus de onze heures dʼeffort de Céline Bernasconi de La Vue-des-Alpes et de Roland Barbezat de Colombier.
La deuxième fournée – rafraîchie par le vent – des 100 kilomètres des Mines Réjouies sʼest tenue samedi au départ des Mines dʼasphalte. Pascal Rüeger a fait preuve dʼune régularité exceptionnelle pour sʼimposer au bout de douze boucles de 8.38 bornes avec un chrono de 7 h 34. Christian Fatton a réalisé un très bon 9 h 08, soit quinze minutes de mieux que sa femme Julia. Si deux abandons sont à signaler, notons encore les plus de onze heures dʼeffort de Céline Bernasconi de La Vue-des-Alpes et de Roland Barbezat de Colombier.
Alors quʼune bonne vingtaine de coureurs et coureuses potentiels auraient pu faire le déplacement, une quinzaine avaient finalement confirmé leur participation. Hélas, des blessures et des absences Covid ont ramené ce chiffre à onze participants. Cʼest donc à onze que les forçats de la route volontaires ont pris le départ à 8 h du matin samedi du côté de Travers. Comme souvent sur ce genre dʼépreuve longue distance, tout ne sʼest pas passé comme prévu pour certains dʼentre eux.
289e départ sur 100 km
Après un quart du parcours, Paola Coccato sʼest « rangée » alors que Gabriele Werthmüller a fait un pas de côté après cinquante bornes. Deux abandons féminins à mi-course, la boucle vallonnière et ses 34 mètres de dénivelé positif par tour a usé gentiment mais sûrement tous ceux qui avaient fait le choix de la défier. Même Stéphane Mathieu et ses 289 (deux cent quatre-vingt neuvième, oui cʼest bien ça) « 100 kilomètres » en compétition a dû serrer les dents. Le Parisien a finalement terminé son pensum en 9 h 19, à la quatrième place du classement.
Julia Fatton meilleure femme
Julia Fatton, meilleure femme, est arrivée quatre minutes à peine derrière lʼexpérimenté coureur français. La sportive de Noiraigue a fait une belle remontée en seconde partie de course. Alors quʼelle pointait à douze minutes derrière Michaël Mistelli (finalement 6e) et à treize minutes derrière Pierre Zürcher (7e) à mi-parcours, elle a terminé devant eux « sous lʼarche ». Son mari Christian a encore fait plus fort. Poussé à la prudence par un problème à un pied, il a préféré partir lentement pour accélérer ensuite si tout se passait bien.
25 minutes de mieux en un an
Dans le creux du peloton après six tours, le Vallonnier a parfaitement géré la fin de son effort et notamment le mur des 70 à 75 kilomètres dans lequel il bute un peu habituellement. Cette fois-ci, il nʼa de loin pas buté puisquʼil a refait son retard pour prendre le troisième rang final en 9 h 08. Cʼest sa meilleure marque personnelle depuis au moins cinq ans sur cette distance. Et cʼest 25 minutes de mieux que lʼan dernier sur ce même tracé. Bien joué ! Mais pour jouer la deuxième place, il fallait plutôt sʼapprocher des huit heures. Cʼest ce quʼest parvenu à réaliser Dominik Erne (8 h 13).
4ʼ34ʼʼ au kilomètre
Vous êtes probablement bluffé par ce chrono et cʼest normal car cʼest une très belle marque. Mais attendez la suite. Pascal Rüeger ne sʼest pas contenté de gagner cette course, il a littéralement fait exploser les compteurs. Parti sur des bases de 13.6 à 14 km/h, lʼathlète de Villigen (Argovie) a réussi à maintenir un rythme costaud au fil des tours et au fil des heures. En bout de ligne, il a arrêté le « sablier » sur 7 h 34 (7 h 34ʼ45ʼʼ). Une performance magistrale et une moyenne de 4 minutes 34 au kilomètre !
11 h 10 et 11 h 18 dʼeffort
Dans un autre registre, les performances de Céline Bernasconi et de Roland Barbezat sont également à marquer au fer rouge. En compétition face à eux-mêmes, ils sont allés chercher des ressources tout au fond de leur corps et de leur esprit pour parachever leur œuvre. La femme de La Vue-des-Alpes termine en 11 h 10 avec huit minutes dʼavance sur lʼhomme de Colombier. On ne pouvait pas rêver mieux pour terminer cet article que ces exemples dʼinvestissement total de soi. Bravo !