À quoi rêvez-vous en 2025 ?

Vos réponses ont une nouvelle fois été nombreuses sur les réseaux sociaux et nous vous remercions sincèrement de votre participation. Bon, il faut bien admettre que nous avons eu un peu peur au début du processus. Quinze minutes après avoir posté cette question, nous avions déjà reçu une dizaine de retours mentionnant « la santé » comme volonté numéro une. Nous voici, l’espace d’un instant, tombés dans la sempiternelle formule « bonne année et surtout bonne santé hein ». En y regardant de plus près, se souhaiter la santé n’est pas bête dans un contexte où les primes d’assurance maladie ne cessent de croître, que le peuple refuse de les plafonner et que différentes maladies, tels les cancers, gagnent du terrain. Sans même parler de l’effet Covid.

Un moment propice aux prises de conscience

En y réfléchissant bien, cette formule de politesse typique des fêtes de fin d’année a au moins le mérite d’entraîner les gens à vouloir le bien des autres. En développant le concept, on peut dire que « la bonne santé » peut également être une façon de vouloir se sentir bien dans sa tête, d’avoir le moral et d’avoir un maximum d’énergie tout au long de l’année. Plusieurs personnes nous ont envoyé des aspirations qui vont dans ce sens : être heureux, prendre soin de soi ou avoir plus de temps pour soi. Pour certaines personnes, fragilisées par l’année 2024, le passage à 2025 constitue une courte séquence remplie d’espoir car elles repartent d’une page blanche dans leur esprit. Ce moment est alors propice aux déclics et aux prises de conscience, selon différentes études sur le sujet.

Besoin de rien, envie de quoi ?

En réalité, le bonheur se construit pas à pas, jour après jour. Chaque réveil est l’occasion d’avancer un peu plus loin sur le chemin que l’on se trace. En prendre conscience, voilà peut-être la plus belle ambition pour la nouvelle année ? Certains se donnent en tout cas les moyens de leurs ambitions. Pendant qu’une Vallonnière rêve de célébrité et qu’une athlète s’imagine volontiers participer à des compétitions nationales, un joueur du CP Fleurier nous écrit pour nous faire part de son vœu pour la nouvelle année : un titre de champion de 2^e ligue ! Les « jaune et noir » sont très bien placés au moment d’aborder la partie décisive de leur saison. Promis, on suivra ce rêve de près ! Finalement, une très rare partie des « Courrieristes » ont répondu qu’ils n’avaient besoin de rien. Par fatalisme parfois. Mais aussi par simple gratitude pour ce qu’ils ont déjà dans leur vie ou pour ce qui est programmé en 2025 : un bébé, un voyage ou un nouvel appartement. Quoi qu’il arrive, gardons à l’esprit que tous les rêves ne doivent pas forcément se réaliser. Certains servent juste à nous indiquer la bonne direction.

Kevin Vaucher