Chaude ou froide, elle se savoure avec le même plaisir !

« C’est toujours difficile de quantifier l’affluence d’une manifestation gratuite mais on peut dire qu’elle a été égale voire même légèrement supérieure aux dernières années (qui avaient déjà été très suivies) », pose l’organisatrice Marceline Huguenin. La gérante des Meubles Alaska craignait pourtant un peu la chaleur annoncée du samedi : « On se demandait si les gens allaient vouloir profiter du dernier jour de beau avant la dégradation annoncée mais on a vite été rassurés. Les visiteurs ont répondu présent même si le flux a été un peu plus concentré que d’habitude. On a senti que beaucoup voulaient aussi aller en extérieur. »

Le Graal après trois ans d’attente !

Après cette entrée en matière réussie, la journée du dimanche a une nouvelle fois fait un carton plein ! Conséquence inattendue du changement de temps, devenu plus frais : la ruée sur les fondues à la buvette ! « Nous avons dû aller nous réapprovisionner pour contenter tout le monde. Au final, tout a été vendu, il ne nous restait plus rien du tout. » Autre satisfaction : celle des exposants. « Même s’il reste du monde sur liste d’attente, nous avons pu accueillir huit nouveaux stands dont certains patientaient depuis trois ans pour avoir une place. »

Des pièces de grande valeur trouvent preneurs

Des pièces de grande valeur ont été écoulées par certains brocanteurs. Comme quoi, pas besoin d’être à Genève pour trouver des acheteurs pour ce genre d’articles. Ce qui ne va pas écourter la liste d’attente pour faire partie de l’une des plus grandes brocantes du canton ! « C’est vraiment un joli événement où les gens se déplacent pour chiner mais aussi pour venir passer un moment en famille ou entre amis », décortique Cédric Pellet. Fort de ses 25 années d’expérience, l’habitant de Noiraigue avait pris soin d’installer quelques produits d’appel devant son stand pour attirer l’œil. Quelques vieux clubs de golf en bois, un chapeau rempli de pins ou encore un long buste vert de Marie Gysep qui tenait une boutique au centre de Neuchâtel à l’époque. « Il n’y en a que trois en circulation », confie-t-il.

Des produits d’appel pour aimanter les visiteurs

Cela peut paraître bizarre mais il ne cherchait pas forcément à le vendre. C’est ce qu’il appelle un produit d’appel qui pousse les visiteurs à s’arrêter puis à visiter son stand. À en croire le nombre de personnes qui s’arrêtaient pour se photographier avec le buste, l’homme avait vu juste. Et niveau vente, vous pouvez bomber le torse aussi ? « C’est une bonne année oui. Les principales affaires se font le samedi où les connaisseurs sont de sortie. Le dimanche est plus familial. C’est la sortie dominicale par excellence », réagit celui qui a débuté la brocante dans une chambre et qui occupe aujourd’hui une bâtisse entière au cœur de Noiraigue ! « Quand elle vous prend, cette passion ne vous lâche plus ! » Bonne nouvelle, la Brocante de Fleurier est promise à un avenir radieux. « Elle n’est pas près de s’arrêter », conclut Marceline Huguenin dont le moral est définitivement au beaux fixe !

Kevin Vaucher