Accueil à l’hôpital de Neuchâtel
Mon époux a été atteint d’une sclérose latérale amyotrophique et son état de santé s’est très rapidement détérioré. Nous l’avons entouré et gardé à la maison aussi longtemps que possible mais nous avons dû nous résoudre à l’hospitaliser, d’entente avec ProSàD qui l’a accompagné tant qu’il était chez nous.
Marcel ne supportait plus ses souffrances psychologiques et il espérait un protocole de sédation. L’hôpital n’a pas pu répondre à sa volonté ; ce que nous avons compris, avec déception.
Si l’hôpital ne peut abréger les souffrances, pourquoi ne pas les atténuer dans l’attente d’une place à la Chrysalide ?
Comment un médecin peut-il demander à un patient de ne pas faire de bêtise pendant la nuit en attendant de trouver une solution le lendemain ?
En plus de la douleur de perdre un proche et de le voir souffrir, nous avons ressenti un manque de compréhension, d’écoute, d’empathie et de connaissance du dossier de la part des médecins de l’hôpital.
Nous sommes conscients de l’énorme travail et des responsabilités du corps médical mais, s’il vous plaît, accompagnez les familles et les malades humainement et dignement !
Chantal Dreyer, Couvet