Biodiversité
Qui ne connaît pas le pont des Îles de Saint-Sulpice ? Ce vénérable pont construit entre 1799 et 1800 par les frères Bovet. À l’époque, il enjambait l’ancienne rivière. Aujourd’hui, de cette époque, il ne reste qu’un petit étang où ce vieux pont a toujours les pieds dans l’eau. Cet endroit pourrait être idyllique s’il y avait une place de pique-nique et quelques jeux pour les enfants, les grands arbres apportant un peu de fraîcheur les jours d’été.
Au nom de la biodiversité on laisse tout aller, l’étang est encombré de toutes sortes de détritus, où il y avait des fleurs il n’y a que des tas de branches sèches.
Dans nos forêts, c’est pareil. Là où poussaient champignons et fleurs sauvages, il y a un épais tapis de branches mortes ; plus rien ne pousse. Le gibier ne sait plus où mettre les pattes, nous non plus !
Bravo à la politique verdoyante qui défigure nos paysages et nos forêts.
Pierre Perret, Fleurier