Caves ouvertes du moment
Dorénavant, nous sommes tous accro à l’alcool, enfin au gel hydroalcoolique. Même les plus tempérants ne peuvent plus y couper avant d’entrer où que ce soit. Après plusieurs mois de lavages semi-horaires des mains, petit carnet de dégustation :
Chez les grands commerces orange, difficile de trancher. La robe limpide est identique, le corps indique l’élevage en cuve inox, même si chez M, l’acidité alcoolique est moins présente. Sûrement une fermentation malolactique mieux maîtrisée.
Le gel de ma coiffeuse a plus de gras, des jambages se forment sur les doigts. On sent le résultat des six mois en fût de chêne neuf. C’est un gel de gastronomie capillaire. à consommer avec une coupe légère aux ciseaux ou avec une permanente. Toutefois, sa couleur manque d’intensité pour une teinture.
Celui de mon épicerie fine a une attaque vive avec une note de pierre à fusil en finale. Parfait pour accompagner un apéritif.
Le flacon toujours présent dans ma voiture est très équilibré. Fraîcheur, fruité, finale minérale, robe claire et translucide. Un grand gel. 1er Cru.
Enfin, le gel acheté un jour en Valais : puissance alcoolique intense, un véritable shot de Williamine dans les mains. Parfait pour digérer la situation et le monde actuel.
Finalement, peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’hygiène…
Rabov