Par exemple…

Chemin de l’école, je croise un pedibus mené par un papa :

– Bonjour Monsieur, bonjour les enfants !
m’exclamé-je, enjouée et réjouie par ce spectacle.

– Bonjour Madame ! me répond le papa.

Sans réponses des enfants, j’ose un bis :

– Bonjour les enfants !

Rien n’y fait, alors que j’aurais apprécié entendre :

– Qu’est-ce qu’on dit les enfants ?

Tous, en chœur, auraient alors entamé un :

– Bonjour Madame !

Comme cela se pratique, d’habitude, dans nos bons villages…

Tant pis, je m’en remettrai ! Pour preuve, le lendemain, au volant, je m’arrête devant un passage pour piétons pour laisser traverser une maman et ses deux enfants. Une adulte trop occupée à poursuivre sa conversation téléphonique, ce sont les enfants qui m’ont adressé ce petit geste inculqué par les responsables de la sécurité routière en guise de remerciement. Confirmé – ou pas – par leurs parents !

Tantôt désabusée, tantôt réjouie ! Ainsi va la vie, au gré des petits et grands plaisirs du quotidien. Pour les joies et les bonheurs, moins quotidiens sans doute, il convient de se les fabriquer toute seule. Comme Candide et le jardin d’Eden de Voltaire : « Il vaut mieux cultiver son jardin ! ».

Et ces temps-ci, surtout pas devant un écran de télévision…

Paulette