Champs de blé ou champs de panneaux solaires au Vallon?
À la vitesse à laquelle va le canton de Neuchâtel, on devrait bientôt choisir entre la nourriture et l’énergie comme notre principal moyen de subsistance.
Vu la construction des parcs éoliens sur les crêtes et l’envahissement des terres agricoles par des centrales solaires (voir le champ solaire construit sur le terrain de la raffinerie Varo à Cressier et celui construit par l’entreprise pharmaceutique Takeda au-dessus de Neuchâtel), on peut se demander quand ce sera le tour au Val-de-Travers de se faire imposer des champs de panneaux solaires.
Couvrir les terres agricoles par des systèmes de production d’électricité intermittente, dépendant de la météorologie (le vent ne souffle pas toujours et le soleil ne brille pas la nuit), me semble un jeu téméraire dans un petit pays comme la Suisse. Je suggère que l’on cherche une solution moins gourmande en terrains et plus efficace en rendements énergétiques à l’exemple des petits et moyens réacteurs nucléaires.
Si le manque de nourriture et le manque d’électricité deviennent les grands défis des générations futures, c’est l’alimentation qui doit primer.
Richard Wilson, Travers