Chasseron-Buttes
À pied ou en skis, l’événement aura lieu quoi qu’il arrive !
« La météo durant les fêtes a été incroyable pour tous les amoureux de la poudre blanche. C’était un véritable appel à aller skier », s’enthousiasme Guillaume Mairy. Le président de Chasseron-Buttes espère que cette tendance influera positivement la dynamique « sport d’hiver » d’ici au 2 février, date de l’édition 2025 de la descente et du Trophée du Chasseron.
Les importantes chutes de neige de fin décembre et début janvier ont été accueillies avec un sourire tout particulier par les organisateurs de la 30e cuvée de la descente Chasseron-Buttes et du 12e Trophée du Chasseron (ski alpinisme).
« C’était un plaisir de voir autant d’ados sur les pistes », s’enthousiasme Guillaume Mairy. Sans doute a-t-il dans un coin de sa tête l’espoir d’une scène semblable le 2 février prochain. En tout cas, les skieurs ne sont probablement pas passés à côté des affiches mentionnant l’événement dans la pente de La Robella. Mieux encore, la descente est d’ores et déjà balisée et ceux qui ont sorti les lattes durant les fêtes ont ainsi pu allègrement s’y entraîner.
Faire avec l’incertitude de la météo
De quoi donner un premier frétillement aux inscriptions peut-être ? « Non, non. C’est encore trop tôt. Les gens attendent généralement la semaine précédant la manifestation avant de faire le pas ou non en fonction de l’enneigement annoncé pour le jour de la course ». Compte tenu des variations soudaines des températures et de la météo, ne serait-il pas possible de procéder avec une « date flottante ». En gros, l’organisation attendrait le bon moment, c’est-à-dire quand l’enneigement est optimal, avant de fixer la date définitive de Chasseron-Buttes, en janvier ou en février ? « L’idée est bonne mais très difficilement applicable en pratique. Ce serait un casse-tête insurmontable d’un point de vue organisationnel. Surtout, notre chronométreur MSO a besoin de connaître la date à l’avance. Raison pour laquelle elle est fixée à l’automne. »
L’alternative : le trail blanc !
Cette façon de faire implique le risque de devoir annuler l’événement, faute de neige. C’est ce qui s’est passé en 2024 par exemple. Mais une solution semble avoir été trouvée afin de contenter les sportifs à tous les coups. « Le directeur technique Valentin Muriset a eu l’idée de créer un trail blanc (à pied donc). Ce parcours de 4 kilomètres (680 mètres de dénivelé positif), entre Buttes, la Plata et le Crêt de la Neige, se tiendra uniquement si le Trophée du Chasseron ne peut pas avoir lieu. C’est une solution de rechange qui a été voulue par le comité à la suite de l’annulation de la dernière édition. Nous avions été frustrés de ne rien pouvoir organiser malgré tout notre travail », détaille le président Mairy. Quoi qu’il arrive cette année, les participants trouveront ainsi de quoi prendre leur pied le 2 février !
Des standards qui résistent
Vous voulez savoir ce qui vous attend le 2 février prochain ? Rassurez-vous, aucune mauvaise surprise ne viendra se mettre sur votre chemin. La descente se présentera sous sa forme historique et ne déviera pas de sa trace : départ de Chasseron, arrivée à Buttes (si possible) ! La « plongée » dure 7 kilomètres pour une « chute » de 837 mètres d’altitude. Pour le Trophée du Chasseron, deux distances s’offrent à vous, à choix : seize ou vingt-deux bornes avec départ et arrivée à Buttes. Le dénivelé positif du petit parcours (1165 m) est naturellement légèrement inférieur à celui du grand qui dépasse de peu les 1500 mètres.
Kevin Vaucher