Conseil communal de Val-de-Travers
Christian Mermet : le sentiment du devoir accompli !
Une page se tourne dans la belle histoire de la vie politique de Christian Mermet, conseiller communal de Val-de-Travers. Peut-être même est-ce la fin du chapitre pour celui qui aura consacré plus de 30 ans de sa vie à la « chose » publique !
J’éprouve un sentiment curieux ! En plein travail, j’avoue oublier un peu cette problématique de fin de parcours. De surcroît, la pandémie et les mesures liées accentuent encore cette ambivalence. Pour moi, il sera vraiment très particulier de ne pas pouvoir assister à l’élection de l’exécutif, même en qualité de spectateur !
De l’importance voire de la nécessité des rites de passage et de passation !
Quel bilan tirez-vous de cette expérience à Val-de-Travers ?
À Val-de-Travers, il existe une belle dynamique que nous avons su perpétuer au fil des équipes. Le maintien d’une certaine fraîcheur a contribué également au développement de grands dossiers toujours construits dans une volonté de bénéfice pour la population et pour l’intérêt général de la région !
Plus personnellement ?
J’ai toujours eu envie de m’impliquer. J’ai eu la chance d’exercer cette belle fonction ! être au cœur de la construction d’un horizon de vie pour la population, pour nos enfants, est une superbe opportunité ! J’éprouve le sentiment modeste d’avoir participé à quelque chose qui a fait sens. L’intérêt principal, le maintien des possibles !
Selon vous, quelles sont vos qualités personnelles qui auront primé dans cet exercice ?
Je pense avoir été bienveillant avec les gens. Je suis quelqu’un de sensible, donc j’entends et je perçois les besoins de chacun. Je n’ai eu de cesse de me remettre en question, de souvent « repenser » les questions posées. Si j’ai pu donner l’impression d’être sûr de moi, la réalité est différente et parfois inconfortable.
Un mot encore en guise de conclusion ?
Oui, une évidence… De par mes engagements communaux et cantonaux, j’ai eu la chance de rencontrer un nombre incroyable de personnes que je n’aurais jamais connues hors ces fonctions. Des rencontres fortes, parfois lumineuses… C’est ce privilège d’une vie d’homme que je retiendrai prioritairement !
Aujourd’hui, Christian Mermet quitte ses fonctions avec le sentiment du devoir accompli. Un besoin de ralentir, une envie de changer d’horizon… Bon vent et merci !