Chronique régionale
Quentin Di Meo, premier citoyen !
Cela a été dit et répété, il y aura un « avant » et un « après » pandémie ! Un « pendant », également ! Pour preuve, la totale discrétion avec laquelle le Vallonnier Quentin Di Meo vient d’accéder à la présidence du Grand Conseil, devenant ainsi, depuis 1900, le 17e Vallonnier élu « premier citoyen » du canton de Neuchâtel.
Sans doute certains d’entre vous se souviennent-ils des réceptions en grandes pompes du regretté Gilles Pavillon en 2004, de Raoul Jeanneret en 2000, de Thérèse Humair en 1999, de Pierre-André Delachaux en 1982, du très regretté également Jean-Claude Barbezat en 1981 ! De quelques plus anciens encore C.-L. Perregaux (1907), Auguste Leuba (1913), Georges Borel (1917), T.-Otto Graber (1921), Jean Marion (1936), René Sutter (1938), André Petitpierre (1947), Jules-Frédéric Joly (1953), Armand Fluckiger (1961)… Plus près de nous Louis Mauler en 1971 et Jean Ruffieux en 1974. à chaque fois, avec tambours et trompettes, discours et huissiers en uniformes, la députation tout entière était conviée par les autorités de la commune de domicile de l’élu. Ainsi, de Fleurier à La Côte-aux-Fées, de Couvet à Noiraigue, en passant par Buttes, Travers et Boveresse, on mettait les petits plats dans les grands !
Cette année, rien de tel ! Cependant, même sans « sa » fanfare, Quentin Di Meo tiendra parfaitement son rang ! Car la tâche est lourde et la responsabilité est grande. Tenir les rênes du législatif cantonal, c’est confectionner les ordres du jour, tenter de les faire respecter en sessions, mais également parcourir le canton, rencontrer les citoyens de toutes régions, adresser des centaines de courriers. Sans oublier que représenter le législatif, c’est en même temps représenter « sa » région. En ambassadeur.
Connaissant l’élégance et l’empathie naturelle de « notre » premier citoyen, nul doute qu’il accomplira parfaitement son devoir ! à la hauteur des attentes du Val-de-Travers…
Claude-Alain Kleiner