Cinéma Tout Terrain fait escale aux Mines d’asphalte
Samedi soir prochain, 12 août, le festival itinérant Cinéma Tout Terrain, organisé par l’association Doc’it yourself, fait étape aux Mines d’asphalte du Val-de-Travers. Au programme, trois courts-métrages documentaires de cinéastes romands et romandes, dont le Vallonnier d’origine Kevin Rumley.
Pour la troisième fois, les Mines d’asphalte du Val-de-Travers accueilleront le festival itinérant de cinéma Open air de l’association Doc’it yourself, rebaptisé depuis l’année dernière, Cinéma Tout Terrain. Une nouvelle dénomination qui correspond parfaitement à l’esprit du collectif et de la manifestation. « Nous souhaitons mettre en avant des films explorant des thématiques diverses, apporter le cinéma chez les gens et aller à la rencontre du public justement, sur tous les terrains », souligne Kevin Rumley, membre de l’organisation. La quatrième édition de Cinéma Tout Terrain compte treize dates en Suisse romande dont la deuxième, samedi 12 août à 20 h 30, au Val-de-Travers.
Le cinéaste, Vallonnier d’origine, détaille que le choix des lieux de projection est souvent lié à « l’histoire locale ». Celui des Mines de la Presta apparaît comme logique. Au menu de la soirée, trois courts-métrages documentaires, « Impériale » de la Vaudoise Coline Confort, sur la volonté d’Eva, une jeune femme de 21 ans qui rêve d’intégrer un régiment napoléonien de reconstitution historique réservé aux hommes, « Gernis sans ballon », premier court-métrage de la Neuchâteloise d’origine turque Perihan Incegöz qui suit, au Locle, Joséphine qui transmet sa passion du football à des jeunes adolescentes. « Deux œuvres qui abordent de thèmes vraiment actuels », note le réalisateur, en relevant que les deux courts-métrages ont obtenu plusieurs prix.
Place pour l’échange
Dernier film au programme de cette étape vallonnière, « Deep Clean Water » de Kevin Rumley, qui s’intéresse au parcours de Jacob, étudiant lituanien, qui parti à Lausanne rencontrer l’activiste climatique chinoise Howey Ou, et décida de partager sa grève de la faim. « Il s’agit d’un épisode d’une série de documentaires nés de la magie des rencontres », détaille-t-il. Comme d’ordinaire pour le festival Cinéma Tout Terrain, les projections se feront en présence d’un ou plusieurs réalisateurs, avec toujours, à la fin, la possibilité d’échanger avec eux et les organisateurs autour d’un verre. « Ce temps laissé au débat est important et aussi convivial », estime Kevin Rumley, qui sera présent lors de cette étape vallonnière.
Le principal changement pour cette quatrième édition réside dans le fait que les membres de l’organisation, sept personnes en tout, ont renoncé, cette année, à ne se déplacer qu’à vélo entre les différents lieux. « Pour des raisons logistiques, et notamment le transport de la sonorisation », précise le réalisateur neuchâtelois. Par contre, le prix de l’entrée demeure libre et au bon vouloir de chacun. Ainsi, si la météo est au rendez-vous, tout est réuni pour une belle soirée cinématographique de qualité, samedi soir, aux Mines d’asphalte.
Le festival Cinéma Tout Terrain fera également étape à quatre autres reprises dans le canton, deux fois à Neuchâtel, les 18 et 20 août, une fois au Crêt-du-Locle et une fois à La Chaux-de-Fonds, les 16 et 17 août. Toutefois, ces deux dernières dates doivent encore être confirmées en raison des intempéries qui ont touché le haut du canton le 24 juillet dernier.
Gabriel Risold