Communiqué de Joëlle Roy et d’Hervé Roy
En date du 1er mai 2024, Swiss Sport Integrity (SSI) a publié un communiqué en lien avec une décision rendue le 11 janvier 2024 par la Chambre disciplinaire du sport suisse (CD). SSI n’ayant pas jugé utile d’informer les principaux concernés de la publication de ce communiqué, c’est par la presse qu’ils en ont pris connaissance.
Par cette déclaration, Joëlle Roy et Hervé Roy confirment que la CD a rendu une décision à leur endroit. Quand bien même de nombreux points de cette décision sont contestables et contestés, ils ont dû se résoudre à ne pas faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), notamment pour les raisons suivantes.
Premièrement, une procédure devant le TAS génère des coûts très importants qui peuvent s’élever à plusieurs dizaines de milliers de francs. Face à cette réalité, une telle dépense leur paraissait totalement disproportionnée et impossible à réaliser, même si la décision rendue ne tenait pas compte des mesures mises en place au sein du club, de l’organigramme de celui-ci ou encore de déclarations faites en audience par certaines joueuses dénonciatrices, admettant n’avoir pas parlé de leur situation à Joëlle Roy ou Hervé Roy.
Deuxièmement, Joëlle Roy a subi un grave accident de la route en fin d’année 2023, auquel elle a miraculeusement survécu. Hospitalisée et opérée à plusieurs reprises, elle a dû choisir de concentrer toute son énergie à sa santé plutôt que de s’engager en parallèle dans une procédure énergivore devant le TAS.
Par ailleurs, il est surprenant que SSI publie maintenant un communiqué évoquant un « comportement inacceptable » de l’entraîneur alors même que celui-ci a déposé un appel auprès du TAS, lequel n’a pas encore statué. Ainsi, en fonction de l’issue de cette procédure devant le TAS, le regard sur la décision rendue à l’endroit de Joëlle Roy et d’Hervé Roy par la CD pourrait être différent.
Sur le fond, Joëlle Roy et Hervé Roy, qui ont toujours été totalement bénévoles et dévoués au club, tiennent à préciser avoir toujours voulu que les joueuses puissent évoluer dans un cadre agréable et les mettant en bonne condition pour affronter la compétition de ligue nationale A de volleyball. Pour relever ce défi, outre la présence d’un entraîneur professionnel et d’un staff technique, des collaborations avaient été nouées avec un médecin du sport, un centre de préparation physique doté d’une équipe de professionnels de la santé et du sport, un physiothérapeute, un restaurant pour la préparation de repas tenant compte de certains régimes particuliers ainsi que la mise à disposition d’un logement et d’un véhicule pour les joueuses professionnelles. Enfin, de manière à pouvoir assurer que chaque joueuse puisse se sentir en confiance, le club avait également noué une collaboration avec une team manager et coach mentale, présente tout au long de la saison. Naturellement, ils regrettent sincèrement que certaines joueuses aient pu se sentir atteintes et assurent n’avoir jamais désiré, ni consciemment ni inconsciemment, couvrir un éventuel comportement inadéquat au sein du club.
Comm.