Du mimosa pour permettre à tous les enfants neuchâtelois de s’épanouir

Comme chaque année au mois de janvier, plus de mille bénévoles bourdonnent dans les villes avec un seul but : égayer la vie des enfants défavorisés de Suisse romande. Sur les tables, des bouquets de petits soleils réchauffent les rues et le cœur des passants.

En plus d’illuminer la maison, un bouquet de Mimosa du Bonheur permet à tous les enfants romands de profiter d’un soutien scolaire, de camps de vacances, de cours de musique ou d’autres activités sportives ou culturelles. L’an dernier, un soutien de plus de 200’000.- francs a été alloué aux familles défavorisées de Suisse romande dont Fr. 20’000.- dans le canton de Neuchâtel. Une bénéficiaire du fonds Mimosa raconte : « Nous sommes fromagers et avec notre emploi du temps et nos finances, offrir des vacances à nos enfants a toujours été un rêve hors de portée. Grâce au fonds Mimosa, notre fille a pu participer à un camp de vacances cet été. Elle est revenue avec des étoiles dans les yeux, des souvenirs inoubliables, et surtout, elle a beaucoup gagné en autonomie. Ce séjour lui a permis de s’ouvrir aux autres et d’avoir des expériences qu’elle n’aurait jamais imaginées. C’est un cadeau immense pour elle et pour nous. »

Du soleil de Cannes aux cimes des Alpes : le voyage du mimosa

Tout commence sur la Colline du mimosa, dans le massif du Tanneron près de Cannes. Des camions chargés de fleurs entament la route pour remonter depuis le sud de la France jusqu’en Suisse. Une fois arrivées dans le canton, les fleurs seront dispersées sur les stands de différents centres et pour le Val-de-Travers, elles seront à la Coop de Couvet et à la Migros de Fleurier.

Plus de 30 bénévoles manquent à l’appel

La Croix-Rouge neuchâteloise, comme la plupart des institutions, fait face à un manque de bénévoles prêts à s’investir pour tenir les stands de vente de mimosa.

Deux semaines avant l’événement, les organisateurs doivent encore trouver 35 bénévoles, ou certains stands seront contraints d’être fermés. « Chaque année, je demande à ma famille et à mes amis de venir faire quelques heures de bénévolat pour nous aider, mais le coup de main de mes amis disponibles ne suffit plus à combler le manque », déplore une collaboratrice de la Croix-Rouge neuchâteloise.

Comm.