Le certificat Covid obligatoire : une mesure arbitraire excessive
Le 28 novembre, nous voterons sur la loi Covid-19 ; ce n’est pas un affrontement entre vaccinés et non-vaccinés, ni un pour ou contre le maintien des aides financières (aides qui de toute façon seront supprimées d’ici à la fin de l’année !). Nous votons sur une base légale, qui en cas de « oui », permettra de maintenir le pass sanitaire obligatoire pour une durée indéterminée. Cette obligation de présenter un pass en divers endroits arbitrairement choisis de notre société pose plusieurs problèmes et soulève diverses contradictions :
• Cette obligation ne repose sur aucune nécessité scientifique concrète ; autrement il serait exigé absolument partout, dont les transports publics. Or, on a sciemment choisi de le rendre obligatoire dans les secteurs jugés « non essentiels » par la majorité politique de centre-gauche (restauration, culture, loisirs…), tout en supprimant la gratuité des tests pour forcer les gens à la vaccination. Si vous voulez sortir au musée en famille, vous devez présenter un pass sanitaire. En revanche, si vous voulez fréquenter une maison close, le certificat n’est pas exigé !
• Cantons et Confédération n’ont eu de cesse de nous répéter que la vaccination « n’est pas obligatoire mais volontaire et nous devons respecter le choix de chacun ». Or, le certificat Covid obligatoire couplé à la fin de la gratuité des tests contredit ces affirmations, puisque toute personne qui refuse de se faire vacciner se voit soit financièrement sanctionnée en raison du coût des tests, soit tout bonnement exclue de la société et considérée comme paria (« les non-vaccinés sont un danger », dixit Laurent Kurth, conseiller d’État socialiste).
Vaccin oui, pass sanitaire non !
Malgré son efficacité discutable face aux variants, le vaccin reste un bon moyen de lutte contre la pandémie (au même titre que l’immunité naturelle) mais doit rester volontaire, surtout dans notre canton où la couverture vaccinale atteint 70%, en sus des personnes guéries. Vaccinés ou non, je vous invite à voter en faveur de mesures raisonnables et non excessives, en faveur d’une vaccination volontaire et non forcée, en faveur d’une société basée sur la liberté et non sur l’arbitraire. Je vous invite à refuser la loi Covid-19 extrême le 28 novembre.
Niels Rosselet-Christ, député et conseiller général UDC, Noiraigue