De l’idiotie humaine
Ce lundi, la communauté internationale commémorait un tragique épisode de son histoire : les 80 ans de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau. Ce camp, d’abord Konzentrationslager Lager puis devenu le principal lieu de l’extermination des Juifs, des races inférieures, et de tous les êtres « dégénérés » rebutant les nazis, constitue le paradigme du pire de l’homme, de sa face la plus sombre.
Cet été, j’ai visité la villa bourgeoise de Wannsee, dans la bucolique banlieue de Berlin, où la « solution finale à la question juive » fut entérinée dans un Protokoll de quelques dizaines de pages. Procès-verbal de la barbarie humaine ultime avec la froideur des chiffres et la méthodique du rendement. L’Holocauste sur papier…
Depuis 1945, notre monde veut se rappeler la rengaine du « plus jamais », mais, aujourd’hui, celle-ci est désormais inaudible. Des camps de travail épuisant ses prisonniers jusqu’à la mort, regardez la Chine. Une suprématie blanche, aryenne, écoutez les États-Unis ou d’autres pays d’Europe. Guerres partout au nom d’une primauté de sang…
L’humanité s’entretue alors qu’elle devrait œuvrer à se sauver de plus grands maux, incapable de comprendre qu’il n’y a qu’une seule race sur cette terre, Homo sapiens, et qu’un même peuple humain…. Mais l’humanité est idiote.
Rabov