Déchets
Val-de-Travers veut sensibiliser au fléau des mégots
Ce jeudi, la Commune de Val-de-Travers présente sa campagne « zéro mégot » pour sensibiliser la population aux méfaits des mégots de cigarettes pour lʼenvironnement. Première étape, la mise en place dans le quartier de la gare de Fleurier de dix grands cendriers qui questionnent les fumeurs et les passants sur cette problématique.
Le littering, soit lʼabandon de déchets sur la voie publique, est un problème identifié depuis longtemps par la Commune de Val-de-Travers et les mégots de cigarettes en sont une importante composante et un vrai « fléau ».
Depuis neuf mois, des bénévoles ont récolté des mégots sur le site de la gare de Fleurier,
explique Yves Fatton, conseiller communal en charge du dicastère des infrastructures (DI). Le résultat indique que le « phénomène » doit être pris au sérieux : en moyenne ce sont 1000 mégots qui sont ramassés chaque semaine.
La tendance nʼest pas à la diminution,
Le littering, soit lʼabandon de déchets sur la voie publique, est un problème identifié depuis longtemps par la Commune de Val-de-Travers et les
mégots de cigarettes en sont une importante composante et un vrai « fléau ».
Depuis neuf mois, des bénévoles ont récolté des mégots sur le site de la gare de Fleurier,
explique Yves Fatton, conseiller communal en charge du dicastère des infrastructures (DI). Le résultat indique que le « phénomène » doit être pris au sérieux : en moyenne ce sont 1000 mégots qui sont ramassés chaque semaine.
La tendance nʼest pas à la diminution,
estime le chef du DI. Ainsi, Val-de-Travers a décidé de lancer une campagne « zéro mégot » de deux mois pour sensibiliser la population aux méfaits des mégots de cigarettes pour lʼenvironnement.
Un mégot nʼest juste pas un bout de papier que lʼon peut jeter,
poursuit Yves Fatton, en rappelant que le temps de décomposition dʼun mégot est en moyenne dʼun à dix ans et que des matières toxiques se répandent dans la nature. Des substances chimiques, plomb, mercure, arsenic ou microplastiques contaminent « irrémédiablement » les sols et les cours dʼeau. Selon Yves Fatton, une « grande partie » de la population nʼest pas consciente de cette pollution et il a semblé important à la Commune de Val-de-Travers de réexpliquer ces éléments aux habitants. De ce fait, dix cendriers grand format qui questionneront les fumeurs et les passants seront installés dans le quartier de la gare de Fleurier. Sur les cendriers, un texte interrogatif relatif à cette problématique sera apposé et les utilisateurs pourront y répondre en introduisant leur mégot dans lʼun des deux réceptacles vitrés qui correspondent aux réponses. Pour vérifier sa réponse, il suffira de scanner un code QR et de regarder sur le site internet de la commune.
« Un simple geste »
Cette campagne « zéro mégot » se veut « ludique et pas agressive », selon les termes du conseiller communal en charge du DI, lʼobjectif étant avant tout de sensibiliser la population aux méfaits environnementaux des mégots de cigarettes. Dʼailleurs, les questions posées sur les cendriers ont trait à cela. « Le Conseil communal est persuadé que tout le monde nʼest pas sensibilisé à ce sujet », réitère Yves Fatton en soulignant que les réceptacles vitrés permettront aussi de « visualiser » le nombre de mégots récoltés durant les deux mois de campagne. Le coût financier de cette dernière est évalué à 7500 francs et, selon la volonté des autorités, propose une information de qualité et ne se limite pas à de « lʼaffichage ».
En effet, des autocollants explicitant que les petites plaques métalliques des corbeilles urbaines ont pour utilité dʼéteindre sa cigarette pour la mettre dans celle-ci existent déjà, mais visiblement sans un impact important sur le jet de mégots. Une pollution simple à éviter que regrette le conseiller communal en charge du DI, alors que cela nʼest quʼune question de réflexe.
Un simple geste permet de régler, en deux mots, ce problème,
souligne Yves Fatton, qui espère constater une diminution des mégots après ces deux mois. La suite de cette campagne sera éventuellement de déplacer le dispositif dans les autres villages de la commune. Enfin, elle constitue aussi une première approche de la problématique du littering dont Val-de-Travers organisera une journée de sensibilisation à ce sujet le 11 juin prochain.
Gabriel Risold