Des tripes au fumet si particulier
En cette matinée dominicale, un fumet tout à fait particulier se dégage du petit wagon rouge du RVT-Historique. L’odeur de tripes se mélange à celle de la raclette que racle avec adresse Adrien Bobillier à proximité du bar de la voiture-salon de l’association. « Bienvenue à bord de notre tout premier train-tripes », s’enthousiasme Maël Jeannin. C’est notamment sous son impulsion que les amis du RVT ont mis sur rails cette initiative.
Le respect des traditions
« On est des mordus de traditions et on a trouvé que c’était un moyen sympa de partager notre passion tout en dégageant un petit bénéfice pour l’association. » Le principal repas du jour, les tripes à la neuchâteloise, restait tout à fait dans cet esprit. Trente des trente-cinq personnes présentes avaient d’ailleurs opté pour ce menu. « Le compartiment est bien rempli pour un premier voyage, c’est top. On va probablement organiser une deuxième édition du train-tripes au printemps prochain », anticipe-t-il déjà.
Panorama sur les viaducs historiques
Le « restaurant sur roues » a l’avantage d’aller chercher les gourmets dans les villages (Buttes, Fleurier, Môtiers, Couvet, Travers, Noiraigue, Les Verrières) et de les ramener à leur point de départ une fois le repas servi en gare verrisanne. « On reste deux heures sur place, entre 12 h et 14 h. Et puis on redescend gentiment sur le Bas-Vallon pour permettre aux voyageurs de digérer tout en admirant le panorama sur les viaducs historiques. » Tout cela au milieu des rires et de quelques discussions animées qui ne donnent pas l’envie de poser pied à quai. Heureusement, le soir venu, il suffit de renifler son pardessus pour se réimprégner de l’ambiance de la journée et de son fumet toujours aussi particulier.
Kevin Vaucher