Appuyé par le voyer-chef de la commune de Val-de-Travers Jean-Marie Mettraux, Yves Fatton précise d’emblée que les mesures hivernales en place depuis novembre sont encore valables jusqu’à mi-mars.

Typiquement, les températures ont été très agréables au début du mois et les gens se demandent pourquoi les nids-de-poule ne sont pas encore rebouchés par exemple. C’est tout simple, on va déjà finir le service hivernal avant de s’attaquer à ces travaux qui reviennent inlassablement sur la table chaque année.

Et il n’y a pas que les nids-de-poule (qui seront donc rebouchés au printemps) : jalons cassés, dégâts liés aux passages des chasse-neige ainsi que nettoyages des branches brisées et autres déchets occupent désormais une bonne partie des journées des 27 membres EPT (équivalent plein temps) de la voirie.

Des notes données à l’état de chaque route

Au niveau des tâches courantes, nous sommes sur le point de terminer la taille des arbres et ce n’est pas une mince affaire puisqu’il y en a 300 à bichonner sur le Vallon (chaque arbre coupé étant remplacé),

précise le voyer-chef. Une autre équipe s’occupe simultanément de répertorier l’état des routes. Un travail primordial pour savoir quels tronçons sont prioritaires et devront être remis en état en 2021. Trois hommes tournent actuellement avec des tablettes et donnent des notes aux différentes portions de voies.

Un canevas avec des points en fonction de la qualité de la route a été mis en place il y a une dizaine d’années. Plus la route est mal notée, plus elle est en haut de nos préoccupations,

complète le président du Conseil communal. Un outil bien utile pour établir une stratégie efficace dans ce domaine.

L’hiver nous a passablement gâtés cette année avec de belles séries de chutes de neige et plusieurs jours de grand froid. Les routes ont dégusté et se sont plus fissurées que d’habitude,

révèle Jean-Marie Mettraux.

Les trottoirs de la Pénétrante bientôt biffés

Par ailleurs, les pistes cyclables sont également déneigées depuis une année et les cyclistes ont apporté des retours positifs à ce sujet. Sur l’ensemble du Val-de-Travers, ce ne sont pas moins de trois cents kilomètres de routes qu’il faut entretenir, Covid ou pas Covid.

Pour limiter les risques de transmission du virus, nous avons rapidement décidé de séparer l’effectif en deux groupes intervenant une semaine sur deux,

se félicite Yves Fatton. Tactique payante puisque seuls trois cas survenus dans le cadre familial ont été comptabilisés à ce jour.

Tout le monde est donc d’aplomb pour affronter les prochains travaux, parmi lesquels la suppression des trottoirs bordant la Pénétrante.

Comme il y a une piste de mobilité douce qui longe l’Areuse, l’utilité de ces trottoirs est toute relative entre Noiraigue et Travers et même entre Travers et Couvet,

tranche l’homme fort du Conseil communal. Tout ça pour mieux favoriser encore les pistes plus vertes et plus éloignées du trafic routier. Une nouvelle bataille pour l’armée jaune qui s’est aussi illustrée ces dernières semaines en allant libérer de leurs déchets des ménages placés en quarantaine.

Kevin Vaucher