École JJR – Cercle scolaire du Val-de-Travers
Rentrée dans la continuité
Nombre d’élèves et de classes relativement stables, nouvelle structure d’accueil parascolaire : l’École Jean-Jacques Rousseau et le dicastère de la jeunesse et de l’enseignement de Val-de-Travers connaissent une rentrée 2021-2022 dans la continuité.
L’année dernière c’étaient 1282 élèves de l’École Jean-Jacques Rousseau qui faisait leur rentrée scolaire. Lundi prochain, 16 août, ils seront sept de plus. Une très légère augmentation qui révèle surtout la relative stabilité de ce chiffre sur les dernières années.
Le nombre d’élèves de notre cercle scolaire est très stable depuis quelques années, même si depuis quatre ou cinq ans nous constations une tendance à la baisse,
détaille Christophe Calame, conseiller communal en charge du dicastère de la jeunesse et de l’enseignement. De mémoire, ce dernier se rappelle que le décompte a quelque fois atteint les 1300 élèves mais que ce seuil remonte déjà à plusieurs années.
Le nombre de classes est également stable par rapport à la rentrée 2020-2021 avec 75 classes se répartissant comme suit : 29 de cycle 1, 26 de cycle 2 et 20 de cycle 3. Une classe supplémentaire a été ouverte depuis l’année dernière sur le site de Couvet pour une question d’équité de traitement entre les sites » et dans le but d’éviter des effectifs par classe trop importants.
Le choix des petites classes
Les classes peu nombreuses sont une volonté clairement affichée par le Conseil communal depuis plusieurs années et qui se retrouve lors de cette rentrée 2021-2022.
Par exemple, nous avons une classe de 14 élèves sur le site de Fleurier,
note Christophe Calame. Le conseiller communal explique que selon « les tabelles cantonales », le cercle scolaire de Val-de-Travers ne pourrait avoir que 52 classes de cycle 1 et 2.
Or cette année, ce sont 55 classes de ces cycles qui seront réparties sur les différents sites de l’École Jean-Jacques Rousseau.
Jusqu’à ce jour, le Canton nous soutien dans notre volonté politique,
avoue Christophe Calame, en s’en réjouissant. Une volonté qui différencie Val-de-Travers des autres cercles scolaires du canton.
Non seulement, l’approche communale de « couper » les classes pour de plus petits effectifs a pour résultat le maintien des classes sur plusieurs sites, mais elle offre certainement un cadre d’apprentissage et d’enseignement plus paisible et serein qu’en présence d’effectifs trop importants.
Sur le long terme, ceci sera profitable aux élèves et au corps enseignement,
estime le conseiller communal. Un corps enseignement qui est en légère progression depuis les quatre dernières années, mais qui demeure stable par rapport à l’année scolaire 2020-2021.
Parascolaire à Buttes
La volonté d’une école qui se veut, le plus possible, de proximité peut aussi se constater avec l’ouverture, depuis lundi, d’une structure d’accueil parascolaire à Buttes. Un développement qui fait suite à la requête d’un groupement de parents du village.
Il est vrai que Buttes était un village sans solution par rapport aux autres,
reconnaît Christophe Calame. Cette nouvelle structure, dotée au maximum de 15 places, fait passer le nombre de places parascolaire à 179, l’accueil préscolaire en ayant lui 81. Le conseiller communal note également que des habitants de Saint-Sulpice se mobilisent progressivement pour un accueil de ce type et estime qu’il s’agira peut-être de la prochaine étape faisant sens.
Un développement de l’accueil pré et parascolaire et une gestion du cercle scolaire qui seront durant les prochains mois au centre de l’attention avec le projet, « à bout touchant» d’extension de Longereuse et la création d’une structure préscolaire à Couvet.
Covid-19 : Une rentrée sereine
À l’heure de cette rentrée, quelques craintes liées à la pandémie bruissent un peu partout en Suisse romande. Quelles mesures à adopter pour éviter des foyers épidémiques au sein des écoles ? Le responsable du dicastère de la jeunesse et de l’enseignement se garde bien de tout pronostic.
Toutefois, personnellement, je suis serein,
reconnaît-t-il.
Christophe Calame souligne que le cercle scolaire et les autorités peuvent désormais s’appuyer sur l’expérience des douze derniers mois pour réagir en cas de potentiel problème et bénéficient des outils de gestion déjà mis en place.