Élections fédérales
Quatre Vallonniers en lice pour un siège à Berne
Dans un mois et un jour se tiendront les Élections fédérales 2023. Parmi les 59 candidats et candidates neuchâtelois et neuchâteloises au Conseil national, quatre sont domiciliés au Val-de-Travers: trois hommes, une femme, deux socialistes, un Vert et un UDC. Présentations.
Propos recueillis par Gabriel Risold
Quelles sont les principales thématiques politiques sur lesquelles vous souhaiteriez travailler à Berne?
En tant que fils d’agriculteur, et fier de l’être, j’ai un attachement profond à défendre une politique agricole forte, productive et apte à nourrir localement la population. Je suis aussi soucieux du pouvoir d’achat, qui fond comme peau de chagrin ; pour cela, je m’attellerai à lutter pour des baisses d’impôts et contre toutes nouvelles taxes. Je prône également une révision en profondeur du système LAMal, afin de limiter les coûts de la santé et les hausses des primes et ai aussi pour but d’exonérer les rentes de bases AVS de l’impôt sur le revenu. Enfin, je serai très actif sur les questions de sécurité ; nos rues sont de moins en moins sûres, en raison d’une criminalité toujours plus régulière, conséquence, entre autres, d’une immigration massive et incontrôlée. Nous devons retrouver le sens de la mesure, viser une immigration plus sélective et mutuellement profitable, expulser conséquemment les criminels étrangers et durcir les peines contre les criminels.
Quelles sont les capacités et qualités portées par votre candidature ?
Ma franchise est une force, je ne fais pas dans la langue de bois. Je sais être ferme mais aussi dialoguer et trouver des compromis lorsqu’il le faut. Je dispose également d’une solide expérience politique, de très bonnes connaissances du fonctionnement des institutions et je joins toujours les actes à la parole ; un rapide coup d’œil à mon bilan parlementaire, au Conseil général comme au Grand Conseil, permet de le constater, au regard du nombre important de propositions parlementaires que j’ai formulées et défendues, toujours au diapason de mes paroles, depuis de nombreuses années maintenant. Polyglotte et actif dans le secteur privé, je saurai être à la fois déterminé et pragmatique pour défendre les intérêts de la population à Berne.
S’il fallait résumer la motivation de votre engagement en un message, quel serait-il ?
Pour un Vallon, un canton et un pays forts, nous avons besoin d’une voix franche à Berne. Si vous m’accordez votre confiance le 22 octobre, je m’engage à être cette voix, car je m’engage pour vous !
Si vous étiez…
Un livre: Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand
Un plat: Une côte de bœuf, de la région évidemment
Une activité de loisirs: Un voyage culturel
Quelles sont les principales thématiques politiques sur lesquelles vous souhaiteriez travailler à Berne?
La Suisse est un pays riche et pourtant de plus en plus de personnes n’arrivent pas à finir le mois. Primes d’assurance maladie, électricité, loyer, produits de base… tout augmente sauf les salaires et les rentes ! Nous devons aussi faire face à l’un des plus grands défis de notre histoire : le changement climatique.
Pendant ce temps-là, la majorité des parlementaires à Berne, pressée par les lobbys, continue d’offrir des cadeaux fiscaux aux plus riches de ce pays : banques, assurances et multinationales. C’est pourquoi, je souhaite m’engager pour instaurer une caisse maladie publique avec des primes proportionnelles aux revenus, défendre nos rentes, celles-ci ne permettent plus de couvrir les besoins vitaux. La création d’un fonds climat fédéral pour investir dans la transition écologique et sociale, qui ne doit pas se faire sur le dos de la classe moyenne et des plus précaires. Une égalité salariale de fait, les femmes gagnent encore 30% de moins que les hommes.
Quelles sont les capacités et qualités portées par votre candidature ?
Ce n’est pas forcément à moi de le dire, il est toujours délicat de porter un regard sur soi. En tant que travailleuse sociale, mon engagement et mon expérience diffèrent des profils que l’on voit fréquemment en politique. Toujours en phase avec mes valeurs, j’essaie constamment de trouver des solutions pour avancer, que ce soit au Grand Conseil ou au Conseil général. Mon franc-parler parfois très direct vise toujours à convaincre ainsi qu’à proposer des solutions. Je pense être une personne courageuse, à l’écoute, capable de trouver des consensus et de faciliter les discussions. Mon souhait est de contribuer à rendre notre société plus solidaire, à être le lobby de la population en portant la voix de celles et ceux qui sont trop souvent oubliés.
S’il fallait résumer la motivation de votre engagement en un message, quel serait-il ?
Je veux prendre parti pour une Suisse solidaire, durable, ouverte ainsi qu’une meilleure répartition des richesses !
Si vous étiez…
Un livre: Un recueil de poèmes de Léonard Cohen
Un plat: Une torée neuchâteloise
Une activité de loisirs: Passer du temps en famille
Quelles sont les principales thématiques politiques sur lesquelles vous souhaiteriez travailler à Berne?
Ma priorité consiste évidemment en la protection du climat et de la biodiversité. Si les moyens libérés sont insuffisants, les conséquences seront désastreuses sur l’ensemble de la société, et particulièrement pour le monde agricole ! Je travaillerai pour trouver des solutions qui ne laissent personne sur le bas-côté et qui soient prises en charge un maximum par la collectivité.
De plus, la formation va être au cœur de mes préoccupations. Des formations académiques aux formations professionnelles, les problématiques climatiques vont bouleverser l’organisation de la formation et créer des filières d’importance majeure. Un travail en profondeur doit être effectué pour que la Suisse ait assez de main-d’œuvre qualifiée pour effectuer la transition énergétique.
Quelles sont les capacités et qualités portées par votre candidature ?
Étudiant, je constate chaque jour les difficultés de formation auxquelles sont confronté-e-s les étudiant-e-s en Suisse. Avec le coût de la vie qui augmente, de moins en moins de personnes peuvent trouver une formation qui correspond à leurs envies et capacités. Cette réalité du terrain, je souhaite la transmettre au Conseil national et faire force de proposition.
De plus, mon jeune âge me permet d’envisager l’État et la collectivité avec un œil frais et innovant. Je suis convaincu que le défi climatique ne pourra être traité efficacement que si nous menons une réflexion profonde sur le rôle de l’État, des entreprises et des citoyen-nes.
S’il fallait résumer la motivation de votre engagement en un message, quel serait-il ?
J’ai écouté les scientifiques qui observent le dérèglement climatique et la chute de la biodiversité. Mon engagement est simple : je souhaite que ces scientifiques soient écoutés et que la société se dirige collectivement vers des solutions efficaces.
Si vous étiez…
Un livre: Un Sherlock Holmes interminable
Un plat: Une fondue moitié/moitié surdosée en kirsch
Une activité de loisirs: Une torée entre amis
Quelles sont les principales thématiques politiques sur lesquelles vous souhaiteriez travailler à Berne?
Je pense qu’il est nécessaire d’avoir une politique plus solidaire, écologique et transparente. Plus solidaire, car je n’arrive pas à accepter que dans une Suisse si riche, beaucoup de personnes n’arrivent pas à boucler leurs fins de mois. Il faut arrêter la politique de la majorité de droite qui consiste à faire des cadeaux fiscaux à des gens déjà riches, et mettre en place une vraie politique de redistribution.
Plus écologique, car il faut faire les efforts maintenant si nous voulons avoir une chance de vivre dans un monde encore supportable. Il faut une politique climatique ambitieuse qui vise la neutralité carbone d’ici à 2030. Plus transparente, car la démocratie suisse souffre encore de vastes zones d’ombre. L’absence de réglementation sérieuse signifie que les parlementaires peuvent toucher de groupes d’intérêts sans devoir les déclarer à la population. Cela s’apparente à de la corruption légalisée et est inadmissible dans une démocratie telle que la Suisse.
Quelles sont les capacités et qualités portées par votre candidature ?
Si je me présente, c’est parce que je suis convaincu qu’il est possible d’amener une politique plus sociale, écologique et solidaire au parlement. Je suis peut-être jeune et porteur d’expériences différentes, mais ma volonté de changer les choses et ma motivation me persuadent qu’il est possible de relever le défi. Depuis 3 ans, mes engagements politiques en tant que coprésident de la Jeunesse socialise neuchâteloise et au sein du Conseil général de Val-de-Travers m’ont permis de me familiariser avec la politique et son fonctionnement. J’ai 22 ans, et je pense que ma candidature est légitime pour aborder des thématiques propres à la jeunesse. En Suisse, les moins de 30 ans représentent 25% de la population et seulement 1% du parlement !
S’il fallait résumer la motivation de votre engagement en un message, quel serait-il ?
Soyons réalistes, demandons l’impossible !
Si vous étiez…
Un livre: Le Joueur d’échecs, de Stefan Zweig
Un plat: Une pizza
Une activité de loisirs: Un apéro avec des ami·e·s