Course à pied
Fatton relance la machine !
« Voilà, le 22 octobre est arrivé et le droit de faire une compétition aussi. » Les premiers mots de Christian Fatton sonnent comme une délivrance. Lui, lʼaccro aux kilomètres peut enfin repartir sur les routes et les sentiers quʼil aime tellement.
Record suisse en catégorie
Aussitôt dit, aussitôt parti pour les « 48 h de Brugg ».
Jʼétais bien préparé et bien reposé. Mais grippé aussi… Je suis donc parti à la vitesse contrôlée de 9 km/h, comme planifié. Mais je me sentais comme si je courais bien plus vite, pas au top quoi. Je pensais quʼen transpirant, ça passerait. Jʼai plus ou moins bien tenu durant douze heures.
La première nuit, il a dû faire avec le froid et le gel. Bref, il en a bavé mais il sʼest accroché.
Au final, jʼaméliore le record suisse de ma catégorie dʼune quinzaine de kilomètres, pour le porter à 264,923 km pour 48 heures de course.
Une performance qui lʼa évidemment placé premier dans sa catégorie dʼâge (et 9e du général).
Julia sʼoffre 6 h de course
Un bel exploit compte tenu quʼil a souffert très tôt dans lʼeffort.
Ceux qui ne me connaissaient pas savent à présent que je suis un crocheur,
savoure-t-il. Même sʼil a parfois dû « dormir debout », il nʼa pas lâché. Du Fatton tout craché !
Jʼosais espérer faire 320 bornes donc je suis pas mal déçu quand même.
Ça aussi cʼest du 100% Fatton.
Je vais réessayer lʼan prochain. Si possible au printemps ou au début de lʼautomne, mais pas à fin octobre.
Sa femme Julia sʼest contentée cette fois de six heures le dimanche matin entre 6 h et midi.
Elle a avalé 68,831 kilomètres (2e femme et 7e du général) et elle dit avoir un peu flanché la dernière heure. Alors quand elle dit quʼelle flanche cʼest surtout que ça doit devenir dur.
Et quand ça devient difficile, les Fatton déroulent en règle générale.