Qu’on se le dise : ce succès n’a rien d’une victoire volée. Même si les Môtisans ont parfois souffert durant les 90 minutes de jeu, ils ont joué juste, posément et même presque sereinement. Face à un adversaire également invaincu depuis la reprise, ils ont parfaitement tenu leurs nerfs et leur système de jeu pour aller chercher les trois points. C’est à la 4e minute déjà que les « flingueurs » ont commencé à dégainer. Salem Ben Zaid ajusta la latte sur un tir qui méritait meilleur sort. Pas de but mais le ton était donné !

Dimitri Buchs décisif

Ce n’était que partie remise puisque l’ouverture du score est tombée deux tours d’horloge plus tard sur… un autogoal. Le gardien a été surpris par un rebond sur une passe en retrait tout à fait anodine. « Peu importe la manière, c’est bon à prendre » réagissait un spectateur vallonnier. Béroche ne le savait pas encore mais ce but gag allait lui coûter cher. Les « rouge » se sont montrés incapables de battre le portier Dimitri Buchs qui a sorti le grand jeu sur coup-franc (36e) et sur un face à face capital au retour du vestiaire (51e).

La défense fait front, l’offensive dégaine !

Ce retour au jeu a coïncidé avec un petit coup de mou des Môtisans. Béroche dominait et Môtiers reculait. « Remontez », tentait alors de réajuster Jérémy Badertscher. Son message a fini par passer et ses hommes se sont remis dans la rencontre. D’abord grâce à une tête dangereuse de Ludovic Tosato (de peu à-côté) puis par un envoi malin de Nathan Racine dont l’entrée a fait le plus grand bien. Belle envie, belle combativité et beau match d’équipe des « flingueurs » qui ont retrouvé des cartouches durant l’hiver grâce à un recrutement très bien pensé ! Non seulement la défense fait front (2 buts concédés en trois duels) mais, en plus, l’offensive se montre déterminante désormais avec une moyenne de 3.6 buts marqués lors du 2e tour.

Un nouvel état d’esprit admirable !

Au bout de 5 minutes supplémentaires, Nathan Racine a fendu l’arrière-garde adverse pour aller sceller le sort du match et confirmer la forme étincelante de son équipe. « On peut encore aller en marquer un autre », lança Jérémy Badertscher. Cette phrase symbolise à elle seule le nouvel état d’esprit admirable des « Flingueurs » qui méritent à nouveau pleinement leur surnom !