3e ligue
Les Chats à la pêche au gros!
La semaine passée, les «Chats» n’ont pas réussi à repousser l’envahisseur Huns. Dimanche, ils ont eu une chance de se rattraper sur une mission plus instinctive. Des requins tramelots avaient été signalés dans les eaux bernoises. Les Fleurisans ont donc largué les amarres du côté de Tramelan. Bien lancé en début de match, le rafiot jaune et noir a pu compter sur quelques chevaux supplémentaires. Le renfort de la première équipe, Jayson Pipoz, a jeté les filets avec les hommes du coach Daniel Cortese. Il lui a fallu une longue acclimatation… d’au moins 20 secondes, pour inscrire le premier but. Puis, quatre minutes de box-play ont rameuté une bande de requins attirée par l’odeur du sang. Coupés dans leur rythme, mais pas impressionnés, les Fleurisans sont restés calmes et leur cage a tenu bon, quoique malmenée par les nombreux assauts adverses.
Rota lâche son couteau de boucher pour le harpon
La contre-attaque vallonnière a été menée par Nicola Rota, qui avait troqué son couteau de boucher pour un harpon de circonstance. C’est de lui qu’est tombée la deuxième prise de la soirée. Après quoi, une première morsure atteignit tout de même les Fleurisans. Mais Jonathan Jeanneret répara bien vite cet affront, bien aidé par un squale adverse qui poussa le puck au fond de sa propre cage. Le deuxième tiers fut plus compliqué pour les Fleurisans, peut-être momentanément à court d’oxygène. Le temps de remonter au bateau pour se réapprovisionner, les Tramelots en profitèrent pour marquer à 3 reprises. Si nous avons fait étalage des talents de canonnier de Michael Derendinger la semaine dernière, sachez qu’il a également le pied marin.
Des vieux loups de mer!
Agissant en véritable phare, il a guidé les Fleurisans en manque de repères dans le chaos de la deuxième moitié du match en ajoutant pas moins de 4 réussites personnelles. Une fois la tempête passée, les Fleurisans purent reprendre le large grâce à un nouveau but de Nicola Rota. Ils se sont ainsi dirigés vers une fin de rencontre tranquille malgré un dernier râle des squales bernois. Les Fleurisans firent le nécessaire pour ramener le bateau à bon port, sans prétendre être de vieux loups de mer pour autant. Les «Chats» ont assuré le minimum en ramenant 3 points d’une pêche miraculeuse de par la nature de sa proie ainsi que sa localisation.