Hoi An, la ville paisible
Deux anciens Vallonniers, Fabienne Pétremand de Fleurier et Pierre Antoniotti de Saint-Sulpice, poursuivent leur voyage en 2023. Après avoir traversé le continent latino-américain durant 13 mois, ils sont arrivés en Asie le 24 novembre dernier. Cette semaine, c’est au Vietnam qu’ils racontent la suite de leur voyage ! Continuez à les suivre sur Instagram (inthesun.blog) et sur leur blog de voyage (inthesun.ch).
Après avoir visité les marchés flottants du sud du Vietnam et Hô Chi Minh-Ville, nous remontons le pays en direction de Hoi An, un petit joyau que nous recommandons à tous de visiter un jour. Nous en profitons également pour explorer la région et faisons une halte dans un sanctuaire aux racines spirituelles hindouistes ainsi que dans un parc d’attraction plutôt insolite. Un arc-en-ciel de découvertes que nous vous invitons à découvrir ci-dessous.
Arpenter les rues de Hoi An est un ravissement de tous les instants. La fusion des différentes cultures a permis à la ville de s’enrichir d’un patrimoine culturel, historique et architectural remarquable. La ville présente un ensemble de plus de mille bâtiments dont de magnifiques demeures traditionnelles nippones, des maisons communes des congrégations chinoises ainsi que de nombreux temples et pagodes. Sans oublier le pont couvert japonais, monument emblématique de la ville, construit en 1590 afin de créer un lien avec les quartiers chinois de l’autre côté de la rivière. On trouve, à chaque extrémité du pont, des statues différentes : des chiens d’un côté et des singes de l’autre qui symbolisent les trois années lunaires de travaux pour l’édification du pont, de l’année du singe à celle du chien.
À pied ou à vélo, nous nous promenons dans les rues de cet ancien port marchand traditionnel d’Asie très bien conservé. Nous admirons les restaurants et les boutiques très joliment décorés, visitons la maison de Tan Ky, construite par un commerçant chinois il y a deux siècles, la maison communale de Canto, où on venait vénérer la déesse et Confucius, ainsi que le musée de la céramique, également installé dans une magnifique maison de style nippon. Enfin, Hoi An mérite également une visite nocturne. En effet, illuminée par des milliers de lampions, les lumières se reflètent dans la rivière Hoà dès la nuit tombée, créant un paysage irréel et magique.
Nous profitons de ce séjour pour visiter les environs durant deux demi-journées. La première pour visiter le sanctuaire de Mỹ Sơn, des ruines de temples hindouistes qui s’éparpillent dans une vallée luxuriante d’environ deux kilomètres et qui se situent à une heure de route de Hoi An. Il est étonnant de se promener au milieu de ces temples qui semblent avoir survécu par miracle aux bombardements américains, dont les cratères jouxtent ce qui reste de ces édifices. La seconde, pour nous rendre à Ba Na Hills, un petit coin de France au Vietnam construit dans les montagnes. On y accède grâce à un impressionnant téléphérique d’une durée d’environ vingt minutes. Si l’attraction principale ou du moins la plus photographiée est le Golden Bridge, un pont tenu par deux immenses mains, le site est gigantesque et comprend des hôtels, des cinémas, des aires de jeux, des jardins et bien d’autres choses, et tout ça au milieu de décors féeriques. Un parc d’attraction à la vietnamienne qui ne ressemble à aucun autre.
Pierre et Fabienne