Quand le doute rassure…

Le titre du billet d’Isabelle Ott-Baechler résume bien le paradoxe dans lequel nous vivons depuis le début de la crise sanitaire actuelle. Si certains s’accommodent fort bien de ces doutes, ces interrogations, ces questions sans réponses, ces contradictions, ces informations fluctuantes et parfois divergentes, d’autres supportent mal ce climat d’incertitude.

Le philosophe Edgar Morin évoque ce hiatus entre crainte et espérance.

Il faut savoir supporter l’incertitude de manière tonique car elle contient certes le danger mais aussi l’espoir !

Ainsi, ce temps de déconfinement ravit certains en même temps qu’il en angoisse d’autres. Ces derniers, en demeurant chez eux et en supprimant tout contact avec l’extérieur, par peur du virus, retrouvent leur équilibre dans une bulle bienfaisante et sécurisante. Au risque de s’y complaire trop longtemps, et de verser dans le « syndrome de la cabane ».

à l’évidence, cette prochaine fin de semaine comme la précédente, une certitude : il y aura du monde à Noiraigue et au Creux du Van, à Buttes ainsi qu’au camping sauvage, au départ des gorges de la Poëta-Raisse, à Môtiers. Il faut s’en réjouir, ne serait-ce que par respect pour les cafetiers, restaurateurs et autres acteurs touristiques de la région. Seule incertitude, la météo…

Plumôbec