Du Cernil aux Cernets

Sur notre gauche, à travers les sapins, Chasseron. à droite, en contrebas, les dernières combes de la Vallée de La Brévine. Droit devant, le Grand Taureau. Sous les pieds, une paire de lattes : c’est parti ! On s’y était rendu en style classique. C’est tellement plus doux qu’en skating, moins usant pour le cœur, moins rude pour les articulations. Et il faut dire que des progrès significatifs ont été faits ces dernières années sur les skis classiques : avec une petite paire de peaux, on se passe des éternelles et fatidiques erreurs de fartage.

Mais revenons au Cernil : en quittant le col, on s’aventure de légère montée en douce descente, à gauche, à droite, jusqu’au pâturage de chez La Bolle, avant de gagner Les Grandes Planches. Pas un bruit : on y croise de rares fondeurs dans un paysage du Haut-Jura neuchâtelois. Il faut dire qu’on aura plus de chance d’y croiser une faune multiple : peut-être un chevreuil, à coup sûr les traces de monsieur renard, de madame lièvre, les bruits d’un rapace qui prend la fuite. Dans ce biotope qui se repose pour tenter de survivre à l’hiver, nous sommes momentanément tolérés.

Arrivés aux Cernets, il est indispensable de s’attabler pour casser la croûte face au Chasseron.

On y distingue également les Petites Roches, le Cochet, les Aiguilles de Baulmes et le Suchet. Les amateurs de vue pourraient poursuivre jusqu’au Grand Taureau, d’où le panorama sur les Alpes est époustouflant. Attention, cette boucle supplémentaire promet aussi quelques petites montées et descentes un peu plus abruptes.

Adrien Juvet

Carte (vivement conseillée) à retrouver ici :

Cette balade – aller et retour par la même piste – accessible à tous, cumule 14 kilomètres aller et retour avec plus ou moins 300 mètres de dénivelé.