La Migros «M» ses clients?
Si on en croit le soin apporté aux transformations du magasin Migros de Fleurier, alors oui, on peut dire que la Migros aime ses clients. L’inauguration a eu lieu mercredi soir. Plusieurs évolutions sont à mentionner. L’installation du système Subito (caisses rapides et articles à scanner soi-même) permet de fluidifier le moment du paiement. Le vieil escalator, pour faire monter les caddies à l’étage, a avantageusement été remplacé par un ascenseur alors que tous les frigos et réfrigérateurs sont désormais protégés par des vitres. Ce qui permet aussi bien de préserver les produits que de lutter contre les pertes de chaleur. Une économie énergétique de 30% est ainsi faite. Ce sont plus de 5 millions qui ont été investis dans l’infrastructure de Fleurier. « Vingt-trois entreprises, essentiellement régionales, ont collaboré aux travaux qui se sont étalés sur 34 semaines », a précisé Thierry Grosjean, président de l’administration de Migros Neuchâtel-Fribourg.
Tradition oblige, un chèque remis à une association
Ces travaux ont été un peu particuliers. « La configuration des lieux est inédite. Des habitants résident au-dessus du magasin et nous ne voulions pas les déranger trop souvent la nuit. C’est pour cela qu’ils ont également eu lieu la journée », a plaidé Jean-Marc Bovay, directeur de Migros Neuchâtel-Fribourg. Le président de la commune de Val-de-Travers, Eric Sivignon a pris la balle au bond : « C’est important que les grands magasins restent au cœur des villages. Cela fait vivre aussi les plus petits commerçants qui sont à proximité. Migros joue le jeu et nous les remercions. » Comme à chaque inauguration, un chèque a été offert à une association. Barak s’est ainsi vu remettre 4000 francs. « En 2023, notre centre a accueilli 35 jeunes et plus de 5500 visites. C’est un endroit qui est un repère pour ceux qui sont parfois désorientés par les défis de l’adolescence », a rapporté Daniel Huguenin-Dumittan, directeur de Barak. Un repère, c’est exactement ce qu’est Migros dans la vie des familles vallonnières depuis 1951. Un article plus complet est à découvrir sur notre site internet courrierhebdo.ch.
Kevin Vaucher