La Suisse n’est pas un pays aux éoliennes
Je ne vois aucune raison valable de construire des éoliennes dans un pays, mondialement connu pour sa beauté naturelle, qui n’a jamais apprivoisé la puissance du vent et qui est riche en énergie hydraulique.
Voici mes objections à l’importation de ces monstres mécaniques.
1. Consultez L’Atlas des vents de la Suisse ou le site internet www.fr.windfinder.com et vous apercevrez que nous sommes un pays peu venteux.
2. La manufacture des éoliennes n’a jamais occupé notre industrie technique.
3. Certains composants (les terres rares) des moteurs d’éoliennes sont polluants.
4. Leurs fondations en béton armé, leurs routes d’accès, l’élimination des pales usées etc.., posent des problèmes environnementaux.
5. Les éoliennes causent des nuisances, tant visuellement (la stroboscopie, de nuit) qu’auditivement (les infrasons, quand les pales tournent).
6. Leurs pales constituent une menace mortelle pour les oiseaux, les chauves-souris et les insectes.
7. Une fois que les éoliennes prennent une place importante dans le « mix énergétique », elles constituent un handicap à l’alimentation du courant en raison de l’intermittence du vent. Lorsqu’elles cessent de tourner une autre source d’énergie, les centrales électriques au gaz, doit immédiatement s’enclencher pour éviter un « black-out ».
8. Les parcs éoliens ont besoin de beaucoup d’espace, car chaque aérogénérateur nécessite une grande superficie de vent fort d’où il puise son énergie.
9. L’électricité qu’elles produisent doit être transportée sur des longues distances par des câbles, entraînant des grosses pertes.
10. Pour vendre leur électricité au prix fort sous l’étiquette « verte », les compagnies font figurer des éoliennes dans leur portefeuille.
Soyons clair : il est logique que les pays qui ont utilisé la puissance du vent tout au long de leur histoire emploient des aérogénérateurs pour la production de leur électricité. Tandis que, c’est un non-sens pour un pays qui possède deux atouts naturels : la puissance de l’eau et la beauté de son paysage, de les sacrifier pour si peu de chose.
Richard Wilson, Travers