Le camp de ski de fond
C’est avec une légère appréhension que le dimanche soir du 2 mars j’ai bouclé ma valise du camp de ski de fond.
En premier lieu, j’ai découvert que la préparation de ce camp avait nécessité des heures de travail aux principaux responsables : matériel de cuisine et de sport, activités récréatives, caisses et cartons destinés à divertir, susciter la réflexion etc… tout devait être organisé comme il se doit pour un camp absolument SANS écrans.
Des instits présents de 6 h à 23 h et encore… qui se lèvent au milieu de la nuit parce qu’il y a du bruit, parce qu’un enfant appelle… parce qu’il faut rassurer et/ou consoler.
La vie du camp répondait à des règles clairement établies : horaires – respect – participation – entraide etc… Des rituels ponctuaient les journées des élèves : les chants avant les repas, les charades et expressions qu’ils devaient deviner chaque jour. Et les soirs : un rallye, un loto, des jeux de société en équipe, et le clou final : escape game « maison » avant la remise des 3 médailles, et des prix pour chaque enfant.
Mais le plus merveilleux : dans ce méli-mélo d’enfants de tous les milieux, si différents les uns des autres, les mêmes rires, les sourires, du partage, de la joie, des petits chagrins parfois, les cloques, débarrasser et nettoyer les tables, et surtout cet enthousiasme du « vivre ensemble », de chanter en chœur et de tout cœur, de taper dans les mains, de courir dans les couloirs, de chuchoter dans les dortoirs après l’extinction des feux.
Et jusqu’au moment du retour où certains voulaient que le camp dure encore quelques jours, où il affirmaient « c’était trop bien et trop court », « c’était incroyable, vraiment incroyable cette semaine ».
Mais surtout la conclusion : il FAUT ABSOLUMENT que ces camps perdurent, parce qu’ils sont formateurs et porteurs de joie, de partage. Ces camps, véritable école de vie, favorisent l’apprentissage de l’entraide, l’autonomie, l’inclusion.
Et accessoirement : le ski de fond dans la vallée de Conches, c’est la classe sous 5 jours de grand soleil !
Merci à tous les enfants du camp : vous avez été « incroyables ». Vos rires, vos « mercis », votre implication, participation, enthousiasme encore intact et spontané m’ont beaucoup touchée ! Et je garderai en tête notre chant « au camp de ski de fond » avec les couplets que vous avez composés.
Puissiez-vous vivre encore de nombreux camps comme celui-là que vous avez tant apprécié !
Doriana Casado, Couvet