Chers amis vallonniers et valtraversins
Imaginons qu’un jour, dans un avenir pas si lointain, la Suisse devienne dépendante, pour son électricité, de l’énergie éolienne et de l’énergie solaire.
Hourra ! Quelle veine ! C’est gratos !
Mais attention, pas si vite. Que se passerait-il si, pendant une longue période, le vent ne souffle pas, que le soleil ne brille pas non plus, car les éléments sont intermittents, autant que je sache ?
Vous répondrez : « C’est simple, mon cher Watson ! Les réseaux des pays européens sont tous interconnectés et nous n’avons qu’à acheter notre électricité chez nos voisins. »
Très bien, mais à supposer que nos voisins aient de l’électricité à vendre, qui en payera la facture ? Les fournisseurs d’électricité ? Nos édiles, qui veulent absolument installer des éoliennes et des parcs solaires sur nos montagnes ? Ou… ? Je vous laisse deviner.
Cette vision n’est pas aussi farfelue que vous pouvez le croire. L’article du journaliste britannique, Jonathan Leake, publié le 20.01.2024 dans le quotidien The Telegraph, nous apprend qu’en 2023, la Grande-Bretagne ayant été peu exposée au vent et au soleil, elle a dû acheter 12% de son électricité à ses voisins, et ce pour la somme de 3,5 milliards de livres sterling (presque 4 milliards de francs). Voilà qui démontre que l’énergie renouvelable (et surtout son coût) n’est pas toujours renouvelable !
Richard Wilson, Travers