Le dernier survivant est Vallonnier
« La seule manière de connaître ses limites, c’est de s’y confronter. Participez à la course la plus impitoyable de la saison. » Voilà comment se présente la course très justement appelée « le dernier survivant ». Comme son nom l’indique, le gagnant n’est pas le premier mais le dernier. Ou plus précisément le dernier à être capable de courir encore. Le concept du dernier survivant est d’éliminer les participants les uns après les autres grâce à une boucle de 3.33 bornes et 386 mètres de dénivelé positif, tracée du côté de Chaumont. Cette boucle est à réaliser le plus grand nombre de fois possible en moins de 30 minutes. Dès qu’un concurrent est hors délai, il est éliminé. Samedi passé, dans une chaleur grandissante au fur et à mesure de la journée, c’est le Vallonnier Aleix Toda Mas qui a été le plus endurant des 25 concurrents. Le « sanglier catalan » a enchaîné très exactement 17 tours avant de mettre la flèche à droite. Il faut dire qu’il avait course gagnée depuis un moment déjà, lui qui courait tout seul depuis la 15e boucle déjà. Aucun autre coureur du Vallon n’a participé à cette épreuve qui en est réellement une, au sens propre du terme. Chez les dames, c’est la spécialiste de l’ultra et tenante du titre, Claire Bannwarth, qui s’est imposée après 7 tours.