Bonne ou mauvaise influence ?

Faire avaler des centaines de kilos de tripes en l’espace de douze heures pour reverser un bénéfice à des sociétés locales. C’est la bonne action effectuée ce week-end par le Lions Club Val-de-Travers. Voilà une bonne influence ! En retournant cette notion d’influence, j’en suis venu aux influenceurs qui sévissent sur internet. Vous savez, ces jeunes dont l’activité est de vendre des produits pas toujours très utiles à leurs abonnés.

Les plus suivis peuvent facilement gagner des dizaines voire des centaines de milliers de francs par mois. Ça vous retourne l’estomac ? Il y aurait de quoi vu la « pénibilité » toute relative de leur labeur quotidien. Mais il ne faut pas oublier que seuls les influençables nourrissent les influenceurs. S’il n’y avait pas d’influençables, ce « métier » n’existerait pas ! En retournant encore une fois cette notion d’influence, je suis arrivé sur le champ de bataille.

La moyenne d’âge des soldats ukrainiens est de 43 ans ! Seuls les hommes de 27 à 60 ans sont mobilisables. En-dessous de cette limite, l’engagement est volontaire et peu de jeunes « likent » l’idée. Pas plus que les influenceurs s’activent pour les encourager à défendre leur patrie ! Quand le virtuel se heurte au réel, il n’y a plus grand monde pour « s’abonner ».

Le Lynx