La vie sous l’apocalypse

Le 25 février 2020, le premier cas de Covid est confirmé en Suisse. Le 11 mars, l’OMS fait passer le statut du virus, d’épidémie à pandémie. Chez nous, l’état d’urgence est déclaré le 16 mars et le pays bascule dans son premier confinement. Suivent des scènes de panique, des discours alarmistes et des mesures toujours plus strictes. L’apocalypse serait proche.

Les médias ne parlent plus que de ça et la population se rue dans les magasins. Les rayons sont ratiboisés et certains se constituent des stocks de papier toilette pour rester une année entière sur le trône. Mais c’est bien la pandémie la reine ! On tient un décompte journalier, public et morbide du nombre de morts qu’on attribue à ce virus sorti de nulle part mais venu de Chine.

Après deux ans de « fin du monde », les vaccins arrivent en 2022 et l’étau politique et médiatique se desserre enfin.

Alors, comment vit-on dans « l’apocalypse d’aujourd’hui » ? Plutôt bien à en croire une étude récente d’Eurostat. Non seulement les Suisses ont gagné en espérance de vie (81.9 ans chez les hommes et 85.6 ans chez les femmes) mais ils ont aussi grappillé de l’espérance de vie en bonne santé. Le gain est de trois années pour les femmes (82.8 ans) et de cinq années pour les hommes (78.8 ans). Satanée apocalypse !

Le Lynx