Le TC Val-de-Travers prend l’air pour la première fois
Avant l’hiver, le TC Fleurier et le TC Couvet avaient annoncé dans le Courrier leur fusion en vue de la saison 2023. Après des mois d’attente et de préparatifs, le mois d’avril coïncide avec un retour sur les courts vallonniers. Samedi passé, une première journée « d’éveil » (ou de corvée de printemps, c’est selon) a permis au nouveau TC Val-de-Travers de prendre sa première respiration au grand air. Nous y étions pour prendre la température et évoquer les défis qui se présentent.
Choix du logo, engagement d’un entraîneur professionnel et envie de nouvelle infrastructure, les chantiers – en terre battue – ne manqueront pas ces prochaines années. Samedi, je n’ai pas tardé à tomber sur le premier signe symbolique de cette nouvelle entité. En arrivant au terrain de Fleurier, la boîte aux lettres du club n’affiche plus TC Fleurier sur sa devanture mais bel et bien TC Val-de-Travers. La « révolution » est en marche !
Corvée ou partie de plaisir ?
Pour cette première journée commune, un groupe de membres a été envoyé sur le site de Couvet et l’autre s’est occupé de celui de Fleurier. L’arrivée du printemps marque le retour aux affaires des adeptes de tennis du Vallon. Mais avant de faire claquer les balles, il a fallu procéder à quelques tâches indispensables : nettoyage des courts et du club-house, installation des bâches publicitaires et quelques autres besognes du même genre. « C’est ce qu’on appelle la corvée de début de saison », rigole le premier président du TC Val-de-Travers Myung Pahud. Corvée, corvée, il faut voir ! Car quand je suis arrivé en début d’après-midi, le président était déjà en train de mettre à l’épreuve le court fleurisan à travers un match de double.
5 équipes d’actifs et 80 juniors
De quoi dégripper la machine avant le début des interclubs, agendé au premier week-end de mai. « La première équipe (2e ligue) commencera à domicile contre Payerne. Puis, elle ira défier Marly et Estavayer-le-Lac. » En plus de 80 juniors, le club vallonnier présentera cinq équipes actives. Une en 2e ligue féminine et une en 2e ligue vétérans viennent s’ajouter à la 2e ligue masculine. Deux formations évolueront également en troisième ligue. En prenant en considération les deux courts de Couvet et les deux courts de Fleurier, il sera désormais possible de disputer deux rencontres par jour, si besoin.
Une date à retenir, le 29 avril
« On se réjouit de voir comment tout va se mettre en place. On appréhende cette saison comme une année de ‹ mise en route › donc on ne se met pas trop de pression », explique Myung Pahud. Comprenez qu’il reste encore pas mal de choses à officialiser. La confection du nouveau logo a été confiée à un designer et le choix définitif devrait se faire prochainement. La sélection des couleurs portées par les membres va également être tranchée dans les prochains jours. « L’assemblée générale du 29 avril va être l’occasion de répondre à certaines questions en suspens. Ce sera aussi le jour officiel où nous reconnecterons tout le monde au tennis. »
Un entraîneur pro en 2024
En d’autres termes, ce 29 avril marquera l’ouverture de saison du TC Val-de-Travers. Un apéritif, un repas et une journée sport et détente seront organisés au terrain de Fleurier. Préalablement, c’est avec un bénéfice d’environ 12’000 francs que les comptes du TC Couvet et du TC Fleurier seront bouclés une dernière fois « séparément ». Le budget de la nouvelle entité tournera autour des 50’000 francs. « C’est intéressant mais on n’a pas de quoi faire de folies non plus. Nous avons dans l’idée d’engager un entraîneur professionnel dès la saison 2024. Cela nous permettra de mieux encadrer la relève tout en renforçant le travail de formation effectué par Mariette Struchen et Francis Tesarik. »
Une nouvelle infrastructure à venir ?
Mais cette professionnalisation a un coût : 8500 francs pour 6 mois environ. Toute ambition de développement nécessite un financement. Le président Myung Pahud est conscient qu’il faut y aller par étape, ce qui ne l’empêche pas d’avoir une vision pour le futur. L’entreprenant Vallonnier envisage ainsi la construction d’une nouvelle infrastructure à moyen/long terme. « Avec quatre courts dont un ou deux seraient couverts par exemple. » Ce qui permettrait aux adeptes de tennis du Val-de-Travers de s’entraîner au Vallon en hiver. « Cela nous permettrait également d’organiser des tournois, ce qui apporte de l’argent dans les caisses. » In fine, cela débouchera sur de nouvelles ambitions et le cercle vertueux se mettra en route. Le début du cercle se dessine et un beau « dessein » prend forme petit à petit.
Kevin Vaucher