Laurent Favre
Le Vallon, c’est mes racines
Depuis plus de quinze ans, Laurent Favre est une figure de la politique cantonale. élu au Conseil d’état en 2014 et réélu en 2017, le libéral-radical, natif de Fleurier, est candidat à sa réélection le 18 avril prochain. Désormais domicilié sur le Littoral, Laurent Favre a accepté d’évoquer avec le Courrier du Val-de-Travers, ses origines et son rapport au Vallon.
Laurent Favre, en 2004 vous étiez élu au Conseil général de la commune de Fleurier. Quels souvenirs ou impressions avez-vous de ce premier mandat politique ?
Un excellent souvenir. C’était le temps du projet de fusion des communes du Val-de-Travers. Les débats furent riches, quelquesfois tendus mais finalement toujours dans le respect des hommes et des femmes qui défendaient leurs convictions. Ce fut un apprentissage accéléré de la politique pour bon nombre de jeunes élus vallonniers. La fusion a permis au Vallon de se renforcer structurellement de l’intérieur et il est ainsi devenu un acteur politique incontournable au niveau cantonal.
Aujourd’hui, vous vous êtes rapproché du Château et habitez Corcelles-Cormondrèche. Quels sont encore vos liens avec le Val-de-Travers ?
Le vallon, c’est mes racines, ma famille et mes amis. J’y suis très attaché. Dès qu’un brin de temps me le permet, je vais voir la famille, j’en profite pour livrer mes chemises au pressing et passer chez Pelichet ! Et c’est volontiers que je skie à la Robella-Chasseron ou aux Cernets pour le ski de fond. la belle saison, j’apprécie les routes du Vallon pour de belles virées en vélo. Et comme beaucoup de Vallonniers, je ne saurais manquer l’Abbaye et ses joyeux moments de retrouvailles.
Une certaine identité se ressent au Vallon. Selon vous, existe-t-il une spécificité à être originaire du Val-de-Travers ?
Oui assurément. Tout en étant ouverts sur le monde, les Vallonniers sont très attachés à leur région. Nous cultivons une fierté régionale qui nous pousse à d’autant mieux la promouvoir, à y investir, à travailler ensemble, à relever les défis d’une société malheureusement toujours plus individualiste. Ainsi les associations, les clubs, les amitiés, l’entraide sont solides au Vallon, ce qui fait et fera toujours sa force. On le constate même jusqu’au Conseil d’état.
Gabriel Risold