« Un pour tous, tous pour un »,
La devise des Bortolini !
Une entreprise, c’est souvent l’aventure d’une vie ! C’est en tous les cas l’aventure de Jean-Marie Bortolini. Et lorsque l’aventure est partagée, la réussite prend une mesure différente encore. Elle devient une entreprise familiale. Au sens vrai du terme ! Aux commandes d’une enseigne qui rayonne loin à la ronde aujourd’hui, Jean-Marie et son épouse Catherine sont parvenus à agréger les forces de leurs enfants. Les forces, les compétences et, davantage encore, les envies de tous de faire ensemble. Dès lors, l’aventure devient une histoire d’amour familial ! Elle est d’autant plus belle que l’avenir se transforme en l’affaire de tous.
Superbe trajectoire
Jean-Marie Bortolini passe ses premières années en France, à Jaulny en Meurthe-et-Moselle ! Les aléas de la vie contraignent la famille à s’établir à Malvilliers, en 1964.
Ma mère trouve du travail à Val-de-Ruz ! Nous ne sommes pas riches, mais nous ne manquons de rien.
La mère de Jean-Marie est cuisinière dans ce qui est alors la maison d’observation et de traitements pour enfants difficiles devenue aujourd’hui le centre pédagogique. Son directeur n’est autre que Armand Barthoulot, célèbre pédagogue neuchâtelois. La famille déménage à Neuchâtel : Jean-Marie continue sa scolarité : six mois chez M. Sutter, magnifique enseignant très sévère et trois ans à l’école secondaire au Pavillon du Château… Volonté de s’intégrer immédiate, il pratique le football au sein du FC Cantonal d’alors, et le hockey sur glace à Young Sprinters. En 1969, Jean-Marie entre à l’école de photographie de Vevey :
Une école où je rencontre Daniel Schelling en qualité d’expert ! Ensuite, je commence un apprentissage de monteur, essayeur, copiste en offset à l’imprimerie Attinger à Neuchâtel, en 1975, j’y gagne un concours grâce à mon travail de diplôme consistant en la réalisation d’un livre sur la lithographie ! Je suis engagé ensuite et j’ai le privilège de travailler avec des artistes tels que Pierre Soulages, Pierre Alechinsky, Jean Messagier, Aïzpiri et bien d’autres…
Il y travaille six années durant pendant lesquelles il fait la connaissance de Catherine. En 1981, Jean-Marie Bortolini apprend que Pierre Monnier à La Chaux-de-Fonds souhaite remettre son atelier de photographie. Une vraie envie et une réelle volonté de se mettre à son compte ! Avec Catherine…
À cette époque, il n’y avait pas d’ordinateur, il s’agissait de créer les films nécessaires aux circuits imprimés. On se met à travailler pour de grandes marques horlogères. Rapidement je gagne en réputation ! On travaille jour et nuit !
Arrive un mandat du groupe CIR à Gals, société développant une partie de la tête de la fusée Ariane dont le chef de projet n’est autre qu’André Rufener qui deviendra un ami de Jean-Marie :
Quelle aventure lorsque ces gens désirent visiter nos installations ! On n’avait rien à leur montrer, je n’en ai pas dormi ! Cela a débouché sur douze années de collaboration ! Grâce à eux, on a pu développer l’entreprise, engager des employés. Il a fallu déménager à Neuchâtel ! Avant le Val-de-Travers !
Jean-Marie, la générosité dʼabord et partout !
Jean-Marie, la générosité dʼabord et partout !
Le témoignage de Pierre Aubert résume, à l’évidence, parfaitement le sentiment éprouvé par tous les amis de Jean-Marie :
J’ai découvert Jean-Marie au sein de l’Union. Une personne chaleureuse, fidèle, dévouée, toujours prête à donner un coup de main ! C’est donc naturellement que l’on devient son ami. Toujours à faire un petit geste – parfois même des gros –, ceci pour évoquer sa légendaire générosité. Dans son travail, un modèle car toujours en quête de perfection ! Jean-Marie, il s’est fait tout seul et il a fort bien réussi ! Une immense chance encore, celle de pouvoir travailler en famille, de pouvoir compter sur les siens et sur les autres car il possède une autre qualité encore : l’esprit d’équipe !
Le Val-de-Travers
Le Val-de-Travers
Le 20 septembre 1984 est une date qui demeure à l’esprit de Jean-Marie et de Catherine : le jour de leur mariage et le jour de l’achat de la maison à Fleurier, pour laquelle ils ont eu un coup de cœur. Dès lors, au Val-de-Travers, la belle histoire du développement de l’entreprise se poursuit. Et celle de l’intégration de Jean-Marie à la vie locale et associative également… Membre du Club Alpin Suisse, du Ski club de Fleurier, de la Concorde, de l’Association philanthropique Union Suisse… Membre fondateur de Forum à Fleurier, participant à la folle aventure de la République autonome du Val-de-Travers en 1998, membre du club de pétanque, de l’USL avec Maurice Tüller, caissier de la section « vétérans » du FC Môtiers, actif contributeur à l’Association des Bourbaki – notamment auteur de la reproduction de la fresque – et tant d’autres encore…
Lorsque tu arrives quelque part, tu t’intègres ! J’aime les gens et je crois qu’ils sont heureux de me voir !
Sur le plan familial, Jean-Marie et Catherine deviennent les heureux parents d’Arnaud – 1985 –, de Jeanne-Marie – 1988 –, de Mathilde – 1989 – et de Malo, le cadet né en 1991. Et l’entreprise, direz-vous ? Un magnifique développement… à la fois diversifié avec le graphisme, la photographie horlogère, l’imprimerie, la sérigraphie, la typographie et le numérique ainsi qu’avec une autre règle, la qualité d’abord ! Et l’apport des compétences de toute la famille ! Pour preuve, aujourd’hui, cette croyance en l’avenir, cette obligation morale dont Jean-Marie et Catherine se sont dotés de toujours vouloir progresser afin de répondre aux besoins des clients. Mais, Jean-Marie ne manque pas d’ajouter, à moult reprises :
Une chance énorme d’avoir pu compter sur la collaboration de mon épouse ! Et cet autre immense bonheur d’avoir toujours été protégé par mes enfants ! Aucun ne m’a jamais laissé tomber !
C’est avec bonheur que maintenant, Arnaud et Mathilde ont repris cette entreprise et perpétuent toutes ces valeurs.
Coup de cœur
Coup de cœur
Tant le coup de cœur que le coup de gueule sautent à l’esprit de Jean-Marie…
Mon coup de cœur, ma famille et le Vallon ! J’aime ma famille plus que tout et mon Val-de-Travers de la même manière, raison pour laquelle je m’efforce de le servir du mieux que je peux !
Coup de gueule
Coup de gueule
Quant au coup de gueule, Jean-Marie, avec circonspection mais en toute transparence tout de même :
Le manque de reconnaissance de certains… Une certaine tristesse à constater que l’adage « Nul n’est prophète en son pays ! » se vérifie souvent !
Un ambassadeur
Un ambassadeur
Avec le temps, on a développé !
… Jean-Marie n’aime pas trop parler de lui et de sa réussite professionnelle. C’est donc avec discrétion qu’il susurre cette courte phrase. Il pourrait pourtant la crier haut et fort sa capacité à développer. à tisser plutôt ! Tisser des liens de générosité, de convivialité et d’empathie… à fédérer, à agréger autour de cette passion qui l’habite en permanence. Sa quête de perfection, sa rigueur, son dévouement, son esprit consciencieux ! Avec ces qualités, on peut être un ambassadeur au sein de sa famille et de son entreprise comme on peut l’être à l’extérieur de son coin de pays. De conclure sur une magnifique anecdote… Ses quatre enfants, lorsqu’ils doivent décrire leur père, usent des mêmes mots : convivial, généreux, travailleur ! Après cela, la question relative à l’importance de la famille pour chacun d’eux devient secondaire :
La famille, chez nous, c’est essentiel !
Une épaule, une culture, une philosophie ! Jean-Marie Bortolini, un entrepreneur, un bâtisseur, un ambassadeur…