Les «bandy vallonniers» battus mais toujours motivés

Thierry Page, Pascal Reno et Gabriel Uelligger ainsi que le Môtisan établi dans le canton de Saint-Gall, Philippe Emery, se sont donc envolés à Växjö à la fin du mois de mars. C’est dans le groupe B des Mondiaux qu’ils ont bataillé. Et si les défaites initiales obtenues contre la Hollande (11-0) et la Hongrie (7-1) étaient un peu attendues, le revers 7 à 1 contre la Slovaquie l’était un peu moins. Une réaction était attendue par les joueurs dans le 4^e match contre la République tchèque. Malheureusement, les coéquipiers du capitaine Thierry Page n’ont pas suffisamment élevé leur niveau de jeu (défaite 7 à 0).

La redoutable «mannschaft» sur leur route

Le cinquième match n’a pas été une mince affaire. L’Allemagne, jusqu’alors présente dans le Groupe A des championnats du monde, vient de demander sa relégation dans le groupe B pour raisons financières. Mais le talent de cette équipe n’a pas disparu pour autant et la Suisse l’a vite compris. À la pause, le tableau d’affichage annonçait déjà 8 à 0 pour les Allemands. Une deuxième mi-temps avec plus d’agressivité et d’engagement de la part des Suisses s’est conclue avec « seulement » deux buts supplémentaires pour un 10 à 0 final. Place donc au match de classement pour déterminer les cinquième et sixième places du tournoi. La République tchèque se dressa à nouveau sur le chemin de la formation helvétique selon le principe des rencontres « aller-retour ».

La plus vieille moyenne d’âge du tournoi

Les joueurs du coach Martin Carlson (d’origine suédoise) commencèrent la première partie de belle manière en ouvrant le score dès la deuxième minute. Puis, les deux goals tchèques en milieu de rencontre ont fait mal mais ils n’ont pas découragé notre équipe nationale. Malheureusement, elle n’a pas réussi à inverser la tendance et s’est inclinée 4-2. Le match retour a quasiment été un copier-coller du match aller. Les joueurs tchèques ont rapidement pris les devants avec 2 buts en 7 minutes et ils l’ont encore emporté sur ce score de 4-2. Le président-joueur vallonnier Gabriel Uelligger  tirait malgré tout un bilan positif de l’expérience, et aussi quelques enseignements pour le futur. « Ce fut une belle aventure. Ces résultats négatifs ne vont certainement pas décourager le comité qui va se remettre au travail dans quelques semaines. Nous allons nous réunir afin d’analyser ce qu’il faut améliorer pour avoir une équipe plus compétitive et surtout un peu plus jeune. Nous avions une moyenne d’âge de… 41.76 ans (la plus vieille du tournoi) ! »