Billet
L’huluberlu et les sages
Bévue ou berlue ? C’est la question que nombreux se sont posée à prendre connaissance de la proposition d’un parlementaire fédéral à propos de primes d’assurance-maladie ! Ou comment encourager davantage encore la fracture des générations… Oh, on le sait depuis longtemps, il est possible d’élire de tels huluberlus, plus prompts à hululer pour conforter leur ego qu’à tenter d’imaginer une vision de la société.
D’autres, par contre, font preuve de beaucoup de sagesse. Pressentis pour remplacer Viola Amherd au Conseil fédéral, Gerard Pfister puis Martin Candinas ont donné une belle leçon de philosophie au monde politique… « Non, car je ne serais pas un conseiller fédéral heureux ! » pour l’un, « Non, car je n’ai pas le feu sacré pour le Conseil fédéral et je ne souhaite sacrifier ni ma famille ni les associations auxquelles j’appartiens ! » pour l’autre. Cette posture, Jean-Nat Karakash l’avait adoptée également, optant pour les chemins de traverse puis refusant un siège qui lui tendait les bras au Parlement fédéral.
À l’aube des prochaines élections cantonales, ne reste qu’à espérer que les candidats en liste aient fait preuve d’une même sagesse. On veut des élus sans berlues ni bévues, donc des citoyens pleins de sagesse.
François, Paul et les autres… (sans Philippe)