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Contresens toute !
Un contresens : situation opposée à ce qui devrait être en « temps normal ». Il n’est pas inutile de rappeler cette définition quand on se penche sur certaines réalités de la vie quotidienne. Non… non, je ne parle pas des conséquences du Covid sur nos activités, fichez-lui un peu la paix à ce virus.
Je veux ici évoquer la politique de deux mondes qui s’ignorent pour leurs propres intérêts et au détriment du plus grand nombre. D’un côté, la politique en matière de transports qui consiste à limiter de plus en plus la vitesse sur les routes des centres urbains. Tout en poussant à l’élargissement des trottoirs et donc au rétrécissement de la chaussée.
Le but est d’inciter les gens à délaisser leur voiture pour les rediriger vers les transports publics. Des transports publics qui deviennent de plus en plus inaccessibles financièrement au fil des ans. La logique du non-sens ! Ainsi, l’abonnement général CFF frôle maintenant les 4000 francs par année en 2e classe alors qu’il était à 3550 en 2012 et à 2990 en 2004.
Évidemment, pour ajouter de la dinguerie au contresens, il y a chaque année de plus en plus de véhicules en circulation et ceux-ci sont de plus en plus imposants et de plus en plus puissants. Ça ne bouchonnerait pas dans le ciboulot ?
Le Lynx
