Le Vél’Absinthe a été remis à son heureux acquéreur

En juin dernier, il était un des objets spéciaux créés spécialement pour le dixième anniversaire de la Maison de l’Absinthe (MABS) et probablement le plus incroyable : le Vél’Absinthe. Cette création unique et « collector » de la MABS et de l’Atelier Léa Parmigiani à Fleurier « customisait » un vélo Beach Cruiser en véritable bar à absinthe sur deux roues. « Mon prédécesseur, Yann Klauser, avait eu cette idée et lancé les enchères en juin », relève le nouveau directeur de la MABS, Raphaël Gasser, qui, avec son équipe, a relancé quelque peu la publicité de ces enchères, durant l’automne, sur les réseaux sociaux.

Ces enchères se sont clôturées au 31 décembre dernier. « Il y a eu plusieurs dizaines d’enchérisseurs, principalement de la région et du canton, mais aussi des personnes de Suisse alémanique », nous indique Raphaël Gasser, en ajoutant que globalement les gens ont joué le jeu. Toutefois, le directeur de la MABS aurait souhaité un peu plus d’enchérisseurs.

Vélo « tout compris » pour l’absinthe

Le vélo customisé avec style est véritablement unique. En plus de supports pour douze petites bouteilles d’absinthe (fournies avec à la remise) le long des flancs, ce Vél’Absinthe a tout pour l’apéritif entre amis : un panier à l’avant pour douze verres à absinthe, un plateau à l’arrière pour accueillir une fontaine, des places pour fixer les cuillères et évidemment deux sacoches, dont une qui est une glacière. Et de plus, tous les éléments en toile ont été réalisés avec des parties des bâches qui recouvraient l’ancien hôtel de district durant les travaux de rénovation.

L’heureux enchérisseur, qui a remporté cette vente, est un habitant de Saint-Blaise, sur le Littoral, Ludovic Montemagno. « Je ne suis pas un passionné, mais j’adore l’absinthe », a-t-il confié en recevant son bien des mains du directeur de la MABS.

Ce vélo tient plutôt d’objet de collection, presque une œuvre d’art. Raphaël Gasser

En découvrant son Vél’Absinthe, le gagnant a remarqué avec joie toutes les subtilités de celui-ci et germaient déjà probablement dans sa tête de futures idées pour le mettre en valeur. Sans articuler de montant exact, Raphaël Gasser indique que ces enchères se sont jouées un peu en dessous des 3000 francs. « Cela nous permet de dégager un petit bénéfice », admet ce dernier.

Gabriel Risold