Marché : on vous emmène avec nous dans un sacré bazar
A la base, elles sont deux ! Et pourtant, elles ont réussi à créer un sacré bazar à la Pension Beauregard. Non, il ne s’agit pas d’une exposition pour une fois mais… d’un marché ! Son nom est de saison et il met en lumière son principe fondateur qui est de regrouper un maximum de choses sous un même toit. Le « p’tit bazar printanier » propose « de tout, à tous les prix, pour tout le monde et pour tous les âges », selon les organisatrices Nadia Martina et Mélanie Racine. Elles nous font les présentations :
Les livres qui parlent
Dès l’entrée du marché, on tombe sur une maison d’édition proposant une expérience de lecture totalement dans l’ère du temps. I-lirédition propose des livres avec QR Code qui permettent de compléter la lecture avec des sons. Ceux-ci peuvent être des musiques en lien avec l’histoire ou carrément une lecture de l’histoire en elle-même. Ce sont des « livres qui parlent » . Ce qui peut être particulièrement utile si on a les yeux qui commencent à fatiguer par exemple. Il suffit de scanner le QR Code et notre smartphone nous raconte la suite de l’histoire.
Par ailleurs, cet éditeur se concentre sur la mise en valeur des auteurs et des autrices locaux. Pour preuve, la jeune Margot Fellmann (20 ans, de Cressier) était présente afin de dédicacer son premier roman. La Vallonnière Audrey Zorzi était également sur place afin de conter des histoires aux enfants. Pour l’anecdote, c’est sa voix que vous pouvez souvent entendre lorsque vous ouvrez un « livre qui parle » de la collection d’I-lirédition.
Trente heures d’ouverture sur 4 jours
Le principe du p’tit bazar printanier était de diversifier autant que possible ce que l’on pouvait trouver auprès de la vingtaine d’exposants qui ont répondu présents pour cette première édition. Nadia Martina et Mélanie Racine ont d’abord choisi de donner la priorité aux artisans du Val-de-Travers avant d’élargir plus largement à la région. Car certains Vallonniers ont gentiment décliné leur offre. La plupart du temps, c’est le fait que ce marché soit particulièrement long qui a joué en leur défaveur. C’est vrai qu’il est rare de voir des marchés s’installer pour quatre jours, soit l’équivalent de trente heures d’ouverture. Si certains exposants ont affirmé que trois jours auraient peut-être été suffisants, ils ont tous soulignés que cette durée inhabituelle avait fini par créer de solides liens entre eux. La très grande majorité serait partante pour une deuxième édition. Nadia Martina dresse également un tableau positif de l’événement :
La marque « Evidentielle », c’est l’histoire d’une mère et d’une fille qui s’associent pour fabriquer de leurs mains des produits cosmétiques naturels. Anny-Claude et Clémence Messerli ont été sensibilisées au problème des ingrédients chimiques, que l’on trouve dans la plupart des produits industriels, lors d’une formation en aromathérapie. Depuis, elles ont pris le contre-pied et proposent des produits qui respectent la peau et l’environnement.
Kevin Vaucher