On en a gros sur la patate
Nous sommes le pays le plus riche du monde, ou à peu près. Riche de quoi, si l’on ne peut pas se payer le prix de l’hospitalité que beaucoup de pays pauvres érigent en devoir ?
Les Ayvazov-Korolova à Noiraigue doivent quitter la Suisse avec leurs trois enfants, nés et scolarisés ici. On ne jette pas dehors une famille de musiciens russes-ukrainiens qui vit chez nous depuis plus de 10 ans, bien intégrée, bien de chez nous par certains aspects. Et qui nous enrichit culturellement, un apport précieux en ces temps d’uniformisation à outrance.
On a besoin des autres, reconnaissons-le ; c’est même dans notre maxime… tous pour un.
Alors, s’il faut que Yaroslav Ayvazov atteigne un salaire à plein temps pour espérer un permis de séjour, allons-y. Nous sommes prêts à verser Fr. 100.- chaque mois pendant plusieurs années pour assurer ce minimum de sécurité et de dignité à cette famille. Si beaucoup de gens (une trentaine, une cinquantaine ?) font de même, même avec une petite somme, ça peut marcher. Alors, à votre solidarité ! Et merci d’avance.
François Pasquier et Claude Bauer, Couvet